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Un nouveau marqueur biologique pour le risque d'infarctus

Plus le niveau d'adiponectine dans le sang est faible, plus le risque que les vaisseaux coronariens soient endommagés est grand. Tel est le résultat qu'ont obtenu les Dr. M von Eynatten et J. Schneider du centre hospitalo-universitaire de Heidelberg et qui vient d'être publié dans le "journal of the american College of Cardiology". Dans le laboratoire d'endocrinologie et de métabolisme (dirigé par le Prof. P. Nawroth), ces scientifiques ont étudié la relation entre la concentration d'adiponectine dans le sang et la morphologie des vaisseaux sanguins endommagés par l'artériosclérose.

Pour ce faire, ils ont effectué une analyse des données de 247 patients âgés de 31 à 83 ans ayant subi une coronangiographie à la suite de problèmes cardiaques. Ils ont ainsi pu montrer une remarquable corrélation entre le taux d'adiponectine dans le sérum et la sévérité de la maladie. D'après le Dr. von Eynatten, "moins il y a d'adiponectine, plus les vaisseaux sont sclérosés et donc plus le risque d'infarctus est important". Selon lui, "l'adiponectine aurait un rôle de protecteur des vaisseaux coronariens".

Chaque année en Allemagne, 60.000 personnes meurent d'infarctus. La cause en est souvent une maladie cardiaque coronarienne : l'apport en oxygène dans les muscles cardiaques diminue car le sang est ralenti par des dépôts de tissus sclérosés dans les vaisseaux coronariens. Lorsque ces vaisseaux sont complètement bouchés, les muscles ne sont plus alimentés en oxygène et l'infarctus survient. L'identification d'un marqueur biologique permet donc d'améliorer grandement le diagnostic et pourra permettre, à l'avenir, de prévenir les infarctus.

Be Allemagne

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