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Un nez artificiel reconnaît la tuberculose
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Un nez artificiel pourrait aider a l'avenir, a endiguer la propagation de la tuberculose. Des scientifiques berlinois de l'Institut fur Umwelttechnologien (Institut pour les technologies environnementales) et du Laser und Medizin Technologie GmbH (SARL Technologies du Laser et de la Médecine) ont développé, dans le cadre d'un projet de recherche international, le premier modèle de spectromètre capable de détecter le pathogène "Mycobacter tuberculosis", responsable de la maladie. L'appareil mis au point permet un diagnostic immédiat. Il suffit à la personne susceptible d'avoir contracte la tuberculose de souffler dans un petit tuyau. L'air expiré est conduit vers une cellule de mesure du spectromètre, ou les molécules traversent un collecteur d'ions ; les caractéristiques spectrales sont aussitôt déterminées. Le nez artificiel est si sensible qu'il est capable de reconnaître, a cote de Mycobacter tuberculosis, près de 2000 composes chimiques. Le spectromètre peut ainsi détecter des armes chimiques telles que le sarin, le tabon ou l'ypérite, plus connue sous le nom de "gaz moutarde". La taille modeste de l'appareil, qui ne dépasse pas celle d'un attaché-case, son efficacité et sa célérité permettent d'envisager une future utilisation du nez artificiel pour des contrôles rapides au sein des aéroports.
BE Allemagne : http://www.be.adit.fr
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