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Des neuropuces pour percer à jour la maladie d'Alzheimer
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Un des objectifs de la recherche bioélectronique en systèmes neuraux est de mieux comprendre les maladies neurologiques qui nous accablent. Mais le travail d'analyse électrique des neurones s'est toujours déroulé sur des créatures d'ordre inférieur. Étant donné « que les limaces ne sont pas atteintes d'Alzheimer, nous devons étudier des neurones de mammifères », fait remarquer Ann Van Gysel, directrice des télécommunications à l'Institut interuniversitaire en biotechnologie des Flandres (VIB).
Pour ce projet qui s'annonce révolutionnaire, le Centre interuniversitaire de microélectronique (IMEC) s'est associé à l'Université Catholique de Louvain et au VIB. Leur premier objectif est de construire une puce sophistiquée qui pourrait servir d'interface chimique et électronique avec les neurones. L'étape suivante consisterait à concevoir une technologie de croissance des neurones « pour commander » la puce. Les chercheurs pourraient stimuler ces neurones placés avec précision puis mesurer leur réponse.
Dans des études antérieures, notamment à l'Institut allemand de biochimie Max Planck avec la collaboration d'Infineon Technologies, des neurones de mollusque relativement gros avaient été placés plus au moins au hasard sur la surface d'un réseau de capteurs, sans stimulation possible. Par opposition, a indiqué Carmen Bartic, chef d'équipe des systèmes et capteurs cellulaires à l'IMEC, « ce
Ces recherches devraient nécessiter des avancées fondamentales, non du point de vue purement technologique puisque la plupart des problèmes prédits pour ce programme ont déjà été résolus dans d'autres contextes, mais dans la réunion de disciplines totalement différentes au sein d'un programme unique. « Nous aurons besoin de la coopération d'experts en biologie, médecine, chimie et microélectronique afin de créer un seul groupe de recherche », a assuré Carmen Bartic. [EET">projet] repose sur la création d'un système hybride qui dialoguera avec les structures biologiques. Nous espérons pouvoir combiner les stimulations chimique et électrique des neurones à la détection de leur réponse sur un dispositif monolithique. » Ces recherches devraient nécessiter des avancées fondamentales, non du point de vue purement technologique puisque la plupart des problèmes prédits pour ce programme ont déjà été résolus dans d'autres contextes, mais dans la réunion de disciplines totalement différentes au sein d'un programme unique. « Nous aurons besoin de la coopération d'experts en biologie, médecine, chimie et microélectronique afin de créer un seul groupe de recherche », a assuré Carmen Bartic. [EET
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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