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Des molécules d’ADN auraient survécu dans le crâne fossilisé d’un dinosaure
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Voilà une découverte qui pourrait révolutionner la paléontologie. Des chercheurs de l’Institut de paléontologie et paléoanthropologie des vertébrés attaché à l’Académie chinoise des sciences ont examiné des échantillons de squelettes fossilisés de très jeunes Hypacrosaures (Hypacrosaurus stebingeri) – de la famille des hadrosaures ou dinosaures à bec de canard – mis au jour dans le Montana dans les années 1980.
Sur un fragment cartilagineux de crâne, ces scientifiques ont identifié des cellules pétrifiées en pleine division. Une masse sombre pouvait être observée au cœur du noyau de ces dernières, là où les chromosomes sont censés se condenser : une trace d’ADN de dinosaure aurait subsisté !
Pour être certains qu'ils avaient bien découvert des molécules d'ADN intactes, les chercheurs ont injecté de l’iodure de propidium dans ces cellules pétrifiées. Cette molécule fluorescente s’intercale spécifiquement entre les acides nucléiques, les “briques” qui composent l’ADN, pour les révéler. Au microscope, un point rouge intense s’est alors allumé, prouvant la présence de molécules d’ADN encore intactes ! Et selon les chercheurs, vu la position précise de la fluorescence, pas de doute possible : cet ADN est bien dinosaurien et ne provient pas d’une bactérie qui aurait pu se nicher sur le fossile. Autrement, ce dernier en aurait été recouvert. Par contre, pour le moment, il n’est pas encore certain que cet ADN puisse être exploitable ou même séquençable. Mais si tel est le cas, la génétique et la paléontologie pourraient s'en trouver bouleversées…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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