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Le mécanisme de causalité entre particules fines et cancers du poumon enfin établi
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Cette vaste et solide étude (plus de 400 000 personnes suivies), présentée à l'occasion du congrès de l'ESMO à Paris par des chercheurs britanniques du Crick Institute, confirme le pouvoir cancérigènes des particules fines et explique pour la première fois le mécanisme de cette action néfaste : les particules fines, après avoir pénétré dans les poumons, perturbent deux gènes (EGFR et KRAS), liés au cancer du poumon, ce qui augmente les risques de développer cette grave pathologie.
L'étude confirme les publications déjà anciennes de 10 ans du CIRC de Lyon sur cette question et rappelle qu'un cancer du poumon sur six touche désormais des non-fumeurs... Ces recherches justifient donc, outre l'impact néfaste sur le climat, l'interdiction totale des moteurs thermiques en Europe en 2035. Mais rappelons que les particules fines sont également émises en grande quantité par le chauffage au bois en plein essor, et qu'il va falloir des années pour que le parc des vieilles installations, sans système de filtration, soit entièrement renouvelé par des appareils propres et filtrants.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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