Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le mécanisme de causalité entre particules fines et cancers du poumon enfin établi
- Tweeter
-
-
0 avis :
Cette vaste et solide étude (plus de 400 000 personnes suivies), présentée à l'occasion du congrès de l'ESMO à Paris par des chercheurs britanniques du Crick Institute, confirme le pouvoir cancérigènes des particules fines et explique pour la première fois le mécanisme de cette action néfaste : les particules fines, après avoir pénétré dans les poumons, perturbent deux gènes (EGFR et KRAS), liés au cancer du poumon, ce qui augmente les risques de développer cette grave pathologie.
L'étude confirme les publications déjà anciennes de 10 ans du CIRC de Lyon sur cette question et rappelle qu'un cancer du poumon sur six touche désormais des non-fumeurs... Ces recherches justifient donc, outre l'impact néfaste sur le climat, l'interdiction totale des moteurs thermiques en Europe en 2035. Mais rappelons que les particules fines sont également émises en grande quantité par le chauffage au bois en plein essor, et qu'il va falloir des années pour que le parc des vieilles installations, sans système de filtration, soit entièrement renouvelé par des appareils propres et filtrants.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du sein : l’Institut Curie veut bloquer la maladie dès ses origines
Dans les laboratoires de l’Institut Curie, les chercheurs décortiquent les mécanismes biologiques, génétiques et épigénétiques qui entrent en jeu au moment où la tumeur se forme puis se développe. ...
Un nouveau médicament qui permet de réduire les réactions allergiques
L'Autorité de santé américaine (FDA) des États-Unis vient d'autoriser l'omalizumab, un nouveau médicament de Genentech qui permet de réduire les réactions allergiques aux aliments chez les adultes ...
Paludisme : une nouvelle molécule au potentiel thérapeutique
Pour la première fois, une molécule capable de bloquer l’invasion des cellules sanguines par des espèces du genre Plasmodium, parasites responsables du paludisme, vient d’être identifiée et décrite ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :