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Manger moins pour vivre plus vieux

Le fait de manger moins permet de retarder le vieillissement en agissant sur certains gènes impliqués dans ce phénomène, une découverte qui pourrait mener à la mise au point de médicaments pour prolonger la vie, selon une étude américaine. De nombreuses études ont montré que manger peu allongeait l'espérance de vie. Or, pour la première fois, des scientifiques de l'université du Wisconsin, à Madison, ont pu en expliquer les raisons en suivant les changements de certains gènes au cours du vieillissement, ainsi que l'influence du régime alimentaire sur leur évolution. Les principaux auteurs de l'étude ont examiné l'action de 6.347 gènes chez deux groupes de souris, l'un suivant un régime normal et un autre pour lequel il avait été réduit de 24%. Ils ont découvert qu'un très petit nombre de gènes - moins de 2% de ceux étudiés - ont changé sensiblement au cours de l'expérience. Or il s'agissait de ceux impliqués dans certaines fonctions biologiques comme la reconstitution des protéines ou la production d'énergie, causes du vieillissement. "C'est un pas important pour notre compréhension des effets des restrictions caloriques dans l'alimentation", souligne le Pr Weindruch. Les scientifiques, qui souhaitent étendre leurs recherches aux singes et à l'homme, notent que leur technique permet de dresser une carte génétique du vieillissement et de suivre les effets des aliments ou des médicaments sur les gènes qui en sont responsables. "Il y a de nombreuses implications", souligne le Pr Weindruch. "Si nous pouvons comprendre les mécanismes moléculaires en cause, nous pourrions peut-être mettre au point des médicaments imitant les effets de restrictions caloriques" et agir ainsi sur le vieillissement, ajoute-t-il.

Brève @RT Flash

New-York Time/27/08/99 :

_ http://www.nytimes.com/yr/mo/day/news/national/science/sci-age-genes.html

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