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Maladie de Parkinson : une nouvelle avancée grâce aux cellules-souches
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Seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson se manifeste à partir de 50 ans par un tremblement de repos, des troubles du tonus et une akinésie. Elle se caractérise par une perte progressive des neurones dopaminergiques et une accumulation de corps de Lewy. Si son origine reste assez floue (facteurs environnementaux et génétiques), Parkinson est une maladie chronique, évolutive, et à ce jour, toujours incurable. En France, près de 100 000 personnes sont touchées par cette affection et près de 8 000 nouveaux cas sont diagnostiqués par an.
Jun Takahashi et ses collègues de l'Université de Kyoto ont mis en place un essai clinique qui consistait à injecter directement des cellules souches humaines (dont 35 % d’origine neurologique) dans le cerveau de quatre singes dont les membres bougeaient spasmodiquement (un des symptômes les plus courants de la maladie de Parkinson), et qui avaient du mal à contrôler leur corps.
Six mois après l’implantation, les premiers résultats étaient concluants. En effet, tous étaient de nouveau capables de marcher, et après analyse, les chercheurs ont constaté qu’environ 10 % cellules souches transplantées, d'origine neurologique, étaient toujours présentes dans le cerveau des singes. Forts de ce premier succès, les scientifiques japonais espèrent pouvoir mener les premiers essais cliniques chez l’homme, d’ici à 2015…
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