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Maladie d’Alzheimer : les bienfaits d’une plante traditionnelle indienne

Maladie neurodégénérative incurable qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, telle que la mémoire, la maladie d’Alzheimer toucherait actuellement près de 860 000 personnes en France, et chaque année, 250 000 nouveaux cas seraient recensés. Pathologie spécifique du cerveau, elle est le résultat d’un double processus qui se caractérise par deux types de lésions participant à une lésion plus globale du cerveau : d’une part, l’accumulation en plaques de peptides anormaux bétâ-amyloïdes, et d’autre part, l'augmentation de la capacité de phosphorylation de la protéine tau. Les deux mécanismes étant très étroitement imbriqués, il est d’autant plus difficile de mettre en place des thérapeutiques agissant sur les deux fronts. D’ailleurs, actuellement, il n’existe que des traitements permettant de ralentir la progression de la maladie et ainsi, d’améliorer la qualité de vie des patients et des aidants.

En étudiant le parcours dans l’organisme des peptides bétâ-amyloïdes, et notamment la façon dont ils traversent la barrière hémato-encéphalique, Vijayalakshmi Ravindranath et ses collègues du centre indien de recherche national sur le cerveau, ont découvert qu’il était possible d’empêcher l’entrée des peptides dans le cerveau en bloquant les récepteurs qui permettent son passage.

Les travaux, menés sur des souris génétiquement modifiées pour mimer la maladie d’Alzheimer, ont montré qu’il était possible de « séquestrer » les peptides dans le plasma sanguin en utilisant des extraits de Withania somnifera, le ginseng indien.

D’autres études sont en cours pour confirmer ces premiers résultats encourageants. Toutefois, grâce à leurs travaux, les chercheurs indiens ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans le but d’enrayer la maladie d’Alzheimer…

Information Hospitalière

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