Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
L'huile de poisson diminue le risque de cancer de la prostate mais…
- Tweeter
-
-
1 avis :
Selon une étude menée par l’Université de Californie-Los-Angeles (UCLA), l’huile de poisson maigre serait très bénéfique en prévention et en traitement du cancer de la prostate. Ce travail montre que cette substance aide à combattre la progression des cellules cancéreuses.
Cette étude a travaillé sur deux groupes : le premier astreint à un régime allégé en lipides, avec de l’huile de poisson maigre (15 % des calories viennent de lipides), le second suivant un régime américain standard (40 % de calories viennent de lipides).
Pour évaluer l'impact biologique de ces différents régimes sur les cellules, le professeur Aronson, qui a dirigé ces travaux, a utilisé le score CCP, un outil qui permet d'analyser l’évolution des cellules, de leur naissance à leur division.
Cette méthode a permis d'observer que les hommes souffrant d'un cancer de la prostate et pratiquant un régime peu gras ont un score CCP moins élevé que ceux de l’autre groupe, ce qui montre que leurs cellules cancéreuses évoluent moins rapidement et que leur cancer a moins de risques d'être agressif.
Un régime faible en graisses et la consommation en compléments alimentaires d’huile de poisson aiderait donc à combattre le cancer de la prostate et permettrait également de réduire le risque.
Néanmoins, une autre étude récente, publiée en 2011, a montré pour sa part que le mécanisme par lequel les acides gras oméga-3 provenant du poisson modifient le risque de cancer de la prostate est plus complexe que prévu et qu’il n'était pas forcément souhaitable pour les hommes de consommer trop d’huile de poisson, notamment sous forme de compléments alimentaires.
Ces études récentes montrent donc que le meilleur compromis entre risque accru et effet protecteur en matière de cancer de la prostate semble être pour les hommes de consommer, soit une portion de 150 g de poisson maigre ou demi-gras (sole, cabillaud, merlan, thon), deux fois par semaine, soit une portion hebdomadaire de 150 g de poisson gras (saumon, hareng, sardines).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un comprimé personnalisable grâce à l’impression 3D
Pourra-t-on bientôt demander au pharmacien de nous préparer des médicaments sur mesure ? Peut-être, grâce aux progrès de la fabrication additive. Cette technique a le double avantage de proposer de ...
Un nouvel outil pour administrer le bon antibiotique à la bonne dose...
À Limoges, des chercheurs ont mis au point un outil capable de trouver, en quelques heures, le bon traitement pour le bon patient. Cette technologie prometteuse permettrait d'éviter des millions de ...
Grâce à l'intelligence artificielle, les chercheurs découvrent 70 500 nouveaux virus
Les virus font partie des êtres vivants les plus petits sur Terre. Petits mais dangereux puisqu’ils sont porteurs d’agents pathogènes à l'origine d’infections courantes. Ces parasites infectent les ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 399
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :