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L’exposition à certains virus augmente considérablement les risques de maladies neurodégénératives
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Une récente étude avait déjà montré que l’exposition au virus d’Epstein-Barr augmentait considérablement les risques de développer une sclérose en plaques. Cette fois, c’est une vaste et solide étude réalisée sur 450 000 dossiers médicaux par l’équipe de Kristin Levine (National Institute on Aging and National Institute of Neurological Disorders and Stroke, National Institutes of Health, Bethesda, USA) qui a identifié 45 types d’expositions virales associées de manière significative à des risques de maladies neurodégénératives, comme Parkinson ou Alzheimer. La plus importante étant celle existant entre l’exposition à l’encéphalite virale et la maladie d’Alzheimer. Une association notable a également été observée entre la grippe ou la pneumonie et 5 des maladies neurodégénératives étudiées. (Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique, démence vasculaire (VAS), Parkinson et la sclérose en plaques).
Selon cette étude, ces virus augmentent le risque de maladie neurodégénérative en réduisant "la réserve cognitive par l'inflammation du cerveau". Tous ces virus étaient liés à un risque élevé de manifestation de maladie neurodégénérative. Environ 81 % des virus se sont avérés neurotrophiques, ce qui indique qu'ils peuvent attaquer le système nerveux central via les nerfs périphériques ou en traversant la barrière hémato-encéphalique. « Certaines de ces expositions à des virus étaient associées à des risques neurodégénératifs jusqu’à 15 ans après l’infection », souligne l’étude qui rappelle que, « Étant donné que des vaccins existent pour se protéger de certains de ces virus, la vaccination pourrait être un moyen de réduire le risque de développer certaines maladies neurodégénératives »…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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