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Internet : une révolution en vue dans l'extension des noms de domaine

Jusqu'ici, l'Icann n'autorisait qu'une vingtaine d'extensions de noms de domaine de premier niveau génériques (GTLD, generic top-level domains) telles que le .com, le .org, le .net. On devrait en voir apparaître des centaines de nouvelles à l'avenir, qu'il s'agisse de marques (.google, .apple, .facebook, .01net, etc.), de noms de villes ou de régions (.paris, .toulouse, .bzh, .london, etc.), de concepts (.banque, .amour, etc.)... A Singapour, le comité de direction de l'organisme a en effet approuvé ce 20 juin 2011 un plan de libéralisation des GTLD [PDF en anglais] qualifié d'« historique » par l'Icann même.

« Les adresses Internet pourront se terminer avec presque n'importe quel mot de n'importe quelle langue, offrant aux organisations du monde entier l'opportunité de mettre en avant leur marque, leurs produits, leur communauté ou leur cause, de façon innovante », affirme un communiqué.

L'Icann précise qu'elle enregistrera les demandes du 12 janvier au 12 avril 2012, sans préciser si un autre créneau sera ouvert à l'avenir. Les dossiers seront examinés « avec une publication de la liste des candidats déclarés fin avril 2012 et une publication des résultats d'évaluation initiaux en novembre de la même année avant un lancement opérationnel des nouveaux GTLD douze mois après (fin 2013) », indique l'Afnic, qui, en France, gère le .fr.

Pour l'Icann (et pour les professionnels des noms de domaine), cette libéralisation sera peut-être une belle source de revenus, puisque les organisations privées ou publiques qui souhaitent utiliser une extension de nom de domaine à leur image devront débourser 185 000 dollars pour l'évaluation, puis 25 000 dollars par an et par extension si elles obtiennent satisfaction. Des sommes qui ne seront donc pas à la portée de tout le monde et devraient limiter le cybersquatting.

Le guide de l'Icann sur les nouveaux GTLD (PDF, 352 pages).

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