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Un implant pour soigner l'addiction aux opiacés autorisé aux Etats-Unis
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La FDA, l'Agence Fédérale américaine du Médicament, a autorisé un dispositif destiné à combattre la dépendance aux drogues opiacées. Celui-ci, consistant en 4 bâtonnets de 2,5 cm de long implantables sous la peau de la partie supérieure du bras, est conçu pour délivrer, d’une manière constante, une faible dose de buprénorphine pendant six mois. Ce médicament agit en se fixant aux récepteurs opioïdes cérébraux. Il permet, sur une période prolongée, de réduire le besoin en drogues (héroïne et autres opiacés) chez les patients toxicomanes. Cette alternative thérapeutique pourrait améliorer l’observance des patients, qui ne seraient plus astreints à suivre un traitement quotidien.
Cette nouvelle modalité thérapeutique ne concerne cependant que le traitement de maintenance de la dépendance aux opiacés. Elle est en effet destinée à être utilisée pour les seuls patients déjà stabilisés grâce à ce même traitement substitutif (à dose faible ou modérée), pris sous forme d’un comprimé ou d’un film sublingual qui se dissout dans la bouche. Elle devra s’effectuer sous la prise en charge d’un médecin expérimenté et s’accompagner d’une intervention psychothérapeutique et sociale, précise l’agence sanitaire américaine.
En effet, la pose et le retrait de ce dispositif nécessitent un geste chirurgical. De plus, ce traitement de substitution aux opiacés doit s’intégrer dans un processus global d’accompagnement, de suivi médico-psychologique, socio-éducatif et de réinsertion de la personne dépendante afin qu’elle puisse espérer retrouver une meilleure qualité de vie. La FDA conseille que les patients recevant le nouvel implant soient fréquemment suivis après la pose et au moins une fois par mois par la suite dans le cadre de la prise en charge médico-psychologique.
Une récente étude randomisée montre que 63 % des patients traités par implant n’avaient pas consommé d’opioïdes au cours des 6 mois de traitement contre 64 % par les patients qui avaient utilisé le comprimé sublingual. Au vu de ces nouveaux résultats, l'agence américaine a considéré que l’efficacité de l’implant de buprénorphine n’était pas inférieure au comprimé.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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J.T.
14/07/2016On y est, du style intervention extérieur style Big Brother..., au lieu de pousser à travailler sa responsabilité personnelle d'être..., tout cela pour faire du fric sur le dos des autres, de les pousser à plus de naïveté, de dépendance, de luttes inutiles !§!
Il n'y a rien à combattre, juste à se dire mieux pour soigner ses états de pensées en les voyant dissous (ceux antérieurs) puis guéris...