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Espérance de vie : après une nette progression, la stagnation !
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Mais où s'arrêtera-t-on ? C'est la question que l'on se pose quand on voit la formidable augmentation de l'espérance de vie de la population française : le nombre de personnes centenaires connaît une croissance presque exponentielle. Les récentes études parues sur la DHEA, présentée comme une véritable hormone de jouvence ainsi que les nombreux progrès thérapeutiques laissaient entrevoir une poursuite de cette augmentation de l'espérance de vie, avec une nette amélioration de la qualité de vie. En fait, il s'avère que cette progression s'arrêtera net prochainement... Les femmes ont une espérance de vie plus longue que celle des hommes. Cependant, les hommes ont "gagné" 1,2 an entre 1994 et 1999 contre seulement 7 mois pour les femmes. Les "pronostics" pour les prochaines années de l'Institut national d'études démographiques (l'INED), parus dans la revue "Population" (Numéro 3-2000) ne sont guère brillants. La progression de l'espérance de vie des femmes connaît un ralentissement visible depuis quelques années. Cette tendance devrait s'affirmer encore plus, jusqu'à aboutir à une stagnation complète de la durée de vie dans les premières années 2000. A l'origine de cette stagnation, le tabagisme féminin. La consommation du tabac est globalement en régression, mais en faveur des hommes. Parallèlement, la mortalité féminine due au tabac connaît une croissance continue : les pathologies cancéreuses et les maladies respiratoires obstructives en sont responsables. Concernant les hommes, la consommation d'alcool sera à l'origine d'une stagnation de la progression de leur espérance de vie. En effet, cette consommation a connu une chute constante pendant vingt-quatre ans, de 1969 à 1992. Depuis 1993, elle se stabilise : du fait du décalage entre l'évolution de la consommation et l'évolution de la mortalité, on devrait observer dans les années futures une stagnation de l'espérance de vie des hommes. Ce qui est paradoxal, c'est que les nouvelles maladies infectieuses (SIDA, Hépatite B et C) ne pèsent finalement pas dans la stagnation de cette espérance de vie : en terme de santé publique, les conduites addictives (alcool, tabac) restent les principales responsables.
Csanté : http://www.csante.com/
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- Publié dans : Médecine
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