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Demain, un système satellite d'assistance médicale dans les avions

La société ebSat System, basée à Roissy-Charles de Gaulle, fabrique des valises portables de visioconférence par satellite, légères et résistant à des conditions extrêmes, qui pourraient bientôt équiper des avions pour des interventions médicales à distance. "On a en cours un projet de télémédecine, qui sera prêt d'ici un mois et demi. On en a parlé à Air France. Et on sera en mesure de fournir des valises d'assistance médicale embarquées", affirme Lionel Sajovic, chargé de la recherche et du développement chez ebSat System. Si un passager tombe malade pendant le vol, l'équipage ouvre la valise, qui ressemble à un gros PC portable d'environ 15 kg, et place les capteurs sur le malade. Via une liaison satellite, un médecin au sol suit en temps réel les signes vitaux du patient, voit le malade et peut guider l'équipage dans les soins. D'un coût de 11.500 à 30.800 euros, selon la version, la valise résiste à l'eau, aux chocs et aux basses températures. "La visioconférence peut se faire par satellite, par radio, par les réseaux téléphoniques", selon M. Sajovic qui précise que son produit "peut se connecter à n'importe quel système de visioconférence dans le monde". "Nous avons vendu de ces valises à des ONG en Afghanistan, par exemple. Cela permet aux humanitaires de faire état de la situation sur place à ceux qui les financent. Ils connectent la valise, puis se baladent dans les camps de réfugiés avec une caméra sans fil qui a une portée de plusieurs centaines de mètres", explique-t-il. La valise a notamment suscité la curiosité de la DST, la DGSE, les Renseignements généraux, le GIGN, le GIPN... Dans une version spécifique, deux valises se trouvent déjà à bord du porte-avions Charles de Gaulle. ebSat propose également un autre système du même type : la télésurveillance à distance, par satellite ou autre. C'est un boîtier qui permet de connecter plusieurs caméras, d'enregistrer et de diffuser des images. Le signal vidéo est tellement compressé qu'il peut passer à très bas débit, à 2,4 kilobits par seconde. Ce bas débit permet d'envoyer de l'image d'à peu près n'importe où. Les caméras peuvent aussi être remplacées par des capteurs, qui envoient toutes sortes d'informations : température, pression... ce qui permet de diagnostiquer une panne éventuelle sur un navire, ou encore de savoir ce qui se passe à bord d'un avion détourné. "En ce moment, on travaille à un système de caméras embarquées sur fourgon blindé. En cas d'attaque, on a les images en temps réel", indique-t-on à ebSat.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021030/202/2trm6.html

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