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Découverte d’un nouveau mécanisme immunologique anti-cancéreux

Une équipe de recherche franco-australienne vient de découvrir que les personnes ayant survécu à une infection des voies respiratoires, comme un sepsis, développaient moins de cancers (du poumon, de la peau, de l’oropharynx et du sein) que d’autres patients. En cause, une réaction spécifique du système immunitaire contre l’infection.  Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs du CHU de Nantes et de Nantes Université, en collaboration avec l’université de Melbourne (Australie), ont examiné les données de patients ayant été hospitalisés en France entre 2010 et 2016, à la suite d'une pneumonie ou pour une autre raison non liée à une infection (traumatisme, lésions cérébrales). Au total, plus de 680.000 patients ayant eu un sepsis ou une infection et plus de 3,2 millions de patients hospitalisés pour traumatisme ou lésions cérébrales ont été inclus dans l’étude.

Responsable de la plupart des décès par infection des voies respiratoires basses dans le monde (2,6 millions en 2019), le sepsis désigne un dysfonctionnement d’un organe causé par une réponse exacerbée du système immunitaire à la suite d'une infection grave (pneumonie, péritonite...). Or, cette réaction immunitaire exacerbée a, semble-t-il, un impact sur le système immunitaire lui-même, et ce durant plusieurs mois : chez les patients qui ont survécu à un sepsis, le risque de développer un cancer était moins important que chez les patients hospitalisés pour une infection ou une autre raison...

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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