Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le cytomégalovirus augmenterait le risque de schizophrénie chez les personnes génétiquement disposées
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Université d'Aarhus, au Danemark, ont montré qu'une infection par le cytomégalovirus augmentait sensiblement le risque de développer une schizophrénie. Selon cette étude, les futures mères infectées par le virus ont un risque multiplié par cinq de donner naissance à un enfant schizophrène si l'enfant a par ailleurs une mutation génétique spécifique présente chez 15 % des nouveau-nés.
"À terme, le développement d'un vaccin efficace contre le cytomégalovirus pourrait contribuer à prévenir de nombreux cas de schizophrénie", précise le Professeur Anders Børglum qui ajoute : "Notre découverte souligne que les troubles mentaux comme la schizophrénie sont le résultat d'une interaction entre les gènes et des facteurs environnementaux et biologiques."
Mais les chercheurs soulignent qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer car il existe heureusement une variété d'autres facteurs qui empêche le développement de cette pathologie chez l'enfant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Comprendre les interactions protéine-ARN pour ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques
Depuis plusieurs décennies, un important travail a été mené sur les structures 3D des protéines ainsi que sur des protéines en interaction avec d’autres protéines. Les interactions entre les ...

Une nouvelle classe de molécules d'ARN pour traiter le cancer gastrique
Des chercheurs de la Case Western Reserve University de Cleveland (Ohio) ont découvert des molécules qui présentent le potentiel de stimuler le développement du cancer gastrique – et les formes les ...

L'espérance de vie va-t-elle atteindre un plafond indépassable ?
Des chercheurs de l'Institut Max Planck de Rostock pour la recherche démographique, ont analysé des données massives et ils en ont conclu que la longévité humaine risque d'atteindre un plafond. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 132
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :