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Les comportements asociaux observables dans la structure cérébrale ?
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Des chercheurs britanniques et américains, de l'University College de Londres et l'Université Durham (Caroline-du-Nord), ont étudié une cohorte de naissance longitudinale représentative de la population de 1037 personnes nées entre le 1er avril 1972 et le 31 mars 1973 à Dunedin, en Nouvelle-Zélande. A l'intérieur de cette cohorte, 672 personnes de l'âge de 7 ans à 26 ans ont été soumises à des IRM cérébraux. Les participants ont ensuite été divisés en trois groupes distincts : 441 d'entre eux étaient peu enclins à adopter un comportement antisocial, 55 ont présenté des "écarts de conduite" au cours de leur adolescence et 80 ont manifesté un comportement antisocial à long terme (de l'enfance à l'âge adulte).
Les examens IRM ont révélé que le cortex cérébral (matière grise) était plus petit et moins épais chez les participants du troisième groupe, en particulier dans les régions liées à la régulation des émotions, à la motivation et au contrôle du comportement. Les auteurs des travaux suggèrent que ces différences cérébrales pourraient être corrélées à un comportement antisocial persistant.
« Nos conclusions soutiennent l'idée que pour la petite proportion d'individus ayant un comportement antisocial tout au long de leur vie, il peut y avoir des différences dans la structure de leur cerveau qui rendent difficile le développement de compétences sociales nécessaires pour les empêcher de se comporter comme tel », expliquent les auteurs de cette étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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