Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le -Cœur sur puce- va-t-il révolutionner la médecine ?
- Tweeter
-
-
1 avis :
Des bio-ingénieurs de l’Université de Berkeley en Californie ont développé pour la première fois un système qui permet à des cellules humaines de fonctionner à l’extérieur d’un corps. "Notre technique se rapproche le plus possible de la physiologie humaine" explique Anurag Mathur, chercheur à l’Université de Berkeley.
Les scientifiques californiens appellent ce dispositif "un cœur-sur-une-puce". Il est composé de plusieurs couches de cellules dérivées de cellules souches adultes humaines, qui peuvent être converties pour devenir différents types de tissus. Ces cellules sont insérées sur une petite dalle de silicium. Afin d’assurer le battement, un réseau microfluidique de canaux plus fins qu’un cheveu humain permet de nourrir les cellules, mais aussi de fournir différentes substances nécessaires aux tests.
"Si nous envoyons de la caféine, le cœur-sur-une-puce se met à battre et le rythme cardiaque accélère. Mais si nous envoyons de l’adrénaline, il accélère aussi le rythme cardiaque" souligne Kevin Healy, professeur à l’Université de Berkeley. Ces scientifiques sont persuadés que ce dispositif peut révolutionner la conception et l'expérimentation de nouveaux médicaments.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Un « sixième sens » caché permettrait au cerveau et aux intestins de communiquer
Selon une nouvelle étude des scientifiques de l’Université Duke, en Caroline du Nord, il se pourrait qu’un nouveau sens, insoupçonné, se loge dans nos intestins. Le ventre est souvent qualifié de ...

Une bactérie intestinale qui guérit le côlon
L’intestin humain abrite des milliards de bactéries qui jouent un rôle vital dans la digestion, l’immunité et la santé en général. Lorsque cet équilibre microbien est perturbé, cela peut contribuer ...

Une thérapie génique pour traiter une forme rare d'épilepsie
Des chercheurs de l’Université du Michigan ont testé chez la souris une thérapie génique pour certaines formes d’épilepsie rare, dont le syndrome de Dravet et d’autres encéphalopathies épileptiques. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 202
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :