Climat : le réchauffement global menace certains sites archéologiques
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Selon une équipe d’universitaires britanniques, qui a évalué trois sites archéologiques situés dans des régions froides du globe, les effets du réchauffement climatique pourraient dégrader de nombreux vestiges historiques, dont des restes humains.
Des membres de la Business School de l’Université d'Edimbourg (Ecosse) se sont penchés sur le devenir de trois sites de l’hémisphère boréal, recelant des trésors archéologiques jusqu’à présent préservés dans la glace ou le permafrost, et ont constaté les dégâts potentiels ou avérés dus au dégel consécutif au réchauffement climatique mondial.
En Alaska, l’érosion des côtes provoquée par le retrait de la banquise guette les vestiges d’un ancien village inuit, notamment un cimetière datant du IVe siècle. La fonte des glaciers dans les Montagnes Rocheuses menace des restes humains de paléo-populations d’Amérique, ainsi que des artéfacts tels qu’outils et armes de pierre ou éléments vestimentaires. Dans l’Altaï, enfin, en Asie centrale, la hausse des températures pourrait impacter les seules tombes gelées du monde, celles d’anciens cavaliers nomades.
"Beaucoup de ces sites ne sont pas encore documentés et ne commencent à être étudiés que lorsqu’ils font saillie hors de la glace, alors même qu’ils commencent à se dégrader", explique Katie Molyneaux, auteur principal de l’étude. "Des efforts à long terme sont nécessaires pour localiser les vestiges archéologiques à risque, et chercher la meilleure façon de prendre soin d'eux. Nous devons également considérer les implications culturelles et politiques liées à la préservation de ces reliques", conclut le Docteur Dave Reay, qui a supervisé l'étude.
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- Publié dans : Climat
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