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Changer son alimentation pourrait modifier le risque de diabète
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Deux études présentées à l'occasion du récent congrès de l’American Diabetes Association (ADA) 2019 ont montré que le fait d'augmenter sa consommation de yaourt ou remplacer les boissons sucrées par du thé ou du café semble réduire le risque de diabète de type 2 (DT2).
Des chercheurs de l’Université Harvard ont suivi plus de 250 000 individus issus de trois cohortes américaines et ont évalué l’association entre les changements d’habitudes alimentaires, notamment la consommation de boissons sucrées (boissons gazeuses, édulcorées, énergisantes, cocktails sucrés et jus de fruits) et de produits laitiers (lait, fromage, yaourt), et le risque de développer un DT2 au cours des 4 années suivantes.
Les données ont été recueillies grâce à des questionnaires validés tous les 4 ans, pendant toute la durée de suivi de chaque cohorte. Les résultats ont été présentés par Jean-Philippe Drouin-Chartier, nutritionniste-diététiste dans le département de nutrition de l’école de santé publique d’Harvard, à Boston.
Globalement, « les individus qui avaient diminué leur consommation de produits laitiers de plus d’une portion (250 ml par jour), avaient un risque plus élevé d’environ 12 % de développer un DT2 que ceux qui maintenaient leur consommation stable.
Ces résultats suggèrent que la consommation de produits laitiers est associée à un risque plus faible de développer le diabète, » souligne l'étude. « En revanche, ceux qui augmentaient leur consommation de produits laitiers ne présentaient pas un risque plus faible que ceux qui maintenaient une consommation stable. La consommation de produits laitiers est donc probablement associée à un risque plus faible de développer le diabète, mais jusqu’à un certain seuil, soit autour de deux portions par jour selon les données de notre étude. »
L’association entre le risque de DT2 et la consommation de produits laitiers variait selon le type d’aliment. L’augmentation d’une demi-portion (125 ml) par jour de yaourt était ainsi associée à un risque plus faible de 13 % (IC 95 %: 6 %, 19 %). « Il s’agit d’une association assez forte et tout à fait en concordance avec les données d’autres études prospectives sur la consommation de yaourt » a précisé JP Drouin-Chartier.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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