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Cancer du poumon : vers un test de dépistage sanguin
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Une étude menée à l'Institut National du Cancer de Milan vient de montrer qu'un test basé sur une analyse de sang est capable de réduire de façon significative le taux de faux positifs obtenus avec un scanner, qui est l'examen radiologique le plus utilisé pour le diagnostic du cancer du poumon chez les fumeurs.
Ce test basé sur l'analyse des microARN circulants a démontré une grande fiabilité et permet de détecter le cancer du poumon jusqu'à deux ans avant le diagnostic obtenu avec un scanner. Les résultats de l'étude, intitulée "Les origines moléculaires du cancer du poumon" par Gabriella Sozzi, directrice de l'Unité de Génétique Cancéreuse de l'Institut National du Cancer, ont été présentés à San Diego, en Californie, lors de la conférence de l'Association Américaine pour la Recherche sur le Cancer (AACR) et l'Association Internationale pour l'Etude du Cancer du Poumon (IALSC).
Dans cette étude, les chercheurs ont travaillé sur des échantillons sanguins provenant de 939 fumeurs, dont 870 n'étaient pas malades et 69 avaient un cancer du poumon et ont analysé la concentration de 24 microARN dans le plasma sanguin.
Résultat : ce test des microARN a permis de détecter les cancers du poumon avec une précision de 87 %. Ce test permet de réduire de 80 % le nombre de faux positifs détectés par le scanner qui avait identifié des nodules suspects chez des fumeurs non atteints du cancer du poumon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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