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Vers un test sanguin pour diagnostiquer la maladie de Charcot
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Selon une récente étude allemande, le diagnostic de maladies neurodégénératives rares telles que la sclérose latérale amyotrophique pourrait être simplifié par la mesure de protéines spécifiques dans le sang, connues en tant que biomarqueurs. Certaines maladies neurodégénératives pourraient être détectées par des tests sanguins. L’équipe chercheuse a découvert deux biomarqueurs, tau et TDP-43.
Ces biomarqueurs peuvent être mesurés dans les vésicules extracellulaires. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour développer un test médical de routine. Dans le domaine des maladies neurodégénératives rares, une équipe de chercheurs allemands a fait une découverte qui pourrait révolutionner nos approches diagnostiques. Anja Schneider, chercheuse à l’Institut allemand pour les maladies neurodégénératives (DZNE), et son équipe, ont démontré que des maladies comme la démence fronto-temporale (DMT), la “sclérose latérale amyotrophique (SLA)”, et la paralysie supranucléaire progressive (PSP) pourraient être détectées plus tôt grâce à des tests sanguins simples. Ces tests sont basés sur la détection de certaines protéines dans le sang, qui fonctionnent comme des biomarqueurs.
La technique de mesure utilisée par les scientifiques est particulière. Au lieu de rechercher les protéines dans le plasma sanguin, ils les mesurent directement dans les “vésicules extracellulaires” – ces minuscules structures lipidiques que les cellules sécrètent. La présence de ces protéines s’est avérée significative : « On sait que les protéines tau et TDP-43 jouent un rôle clé dans ces maladies, car elles forment des agrégats anormaux dans le cerveau ». Selon ces chercheurs, les niveaux sanguins de ces deux protéines permettent de refléter les processus pathologiques en cours. Pour le diagnostic de la DMT, il est nécessaire de considérer une combinaison des deux, tandis que la protéine TDP-43 est suffisante pour la SLA et la protéine tau pour le PSP.
Le potentiel de cette découverte est immense. Les biomarqueurs pourraient être utilisés de manière routinière pour dépister une maladie neurodégénérative rare. Néanmoins, des études supplémentaires sont nécessaires pour « déterminer comment ces biomarqueurs se développent au cours de la maladie et à quel moment leurs niveaux augmentent ». Une avancée considérable qui suscite de grands espoirs dans la lutte contre les neurodégénérations.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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thomasfrank
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herringbur
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