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Cancer du pancréas : une instabilité génétique hors norme…

Le cancer du pancréas reste l'un des plus graves et des plus difficiles à traiter en raison de son agressivité. Une récente étude canadienne a montré que ce caractère très agressif serait causé par une véritable explosion d’erreurs dans l’ADN des cellules du pancréas, ce qui leur permet de brûler les étapes et de devenir très rapidement cancéreuses.

Selon les dernières statistiques, environ 60 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer sont encore en vie cinq ans plus tard. Ce ­pourcentage varie cependant ­grandement selon le type de ­cancer : par exemple, la survie est très élevée pour le cancer de la glande thyroï̈de (98 %) et du ­ testicule (96 %), mais elle est à l’inverse beaucoup plus faible pour d’autres, en particulier le cancer du ­pancréas (8 %).

Dans ce dernier cas, la situation est encore pire chez les malades dont la tumeur ne peut pas être opérée, avec la moitié d’entre eux qui sont morts entre quatre et cinq mois seulement après le diagnostic.

En attendant que des progrès se traduisent par l’arrivée de meilleurs outils diagnostiques et ­thérapeutiques, il est important de rappeler que plusieurs facteurs ­ associés au mode de vie peuvent grandement influer sur le risque d’être touché par le cancer du pancréas. Le tabagisme, la consommation de boissons gazeuses, la carence en fruits et légumes de même que l’excès de poids représentent d’importants facteurs de risque.

À l’inverse, la consommation ­régulière de légumes, végétaux riches en folate (épinards, asperges, brocoli, oranges, légumineuses) ou encore de noix peut contribuer à prévenir l’apparition de ce cancer foudroyant, jusqu’à 75 %, comme le démontrent de nombreuses études épidémiologiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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