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Cancer agressif de la vessie : vers un nouveau traitement
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On estime à environ 12 000 le nombre de nouveaux cas de cancers de la vessie diagnostiqués en France en 2012. Pour environ un quart des patients, la tumeur est invasive et dans ce cas seul un patient sur 2 est encore en vie cinq ans après l'ablation de la vessie.
L'équipe du Dr Radvanyi, de l'Institut Curie, a analysé des gènes de 383 tumeurs vésicales invasives et a ainsi pu identifier un groupe de tumeurs particulièrement agressif, qui représente près de 24 % des cas de cancer de la vessie. "Leur profil d'expression génique s'est révélé très proche de celui d'un type particulier de tumeurs agressives du sein, dites "basal-like".
L'analyse des anomalies moléculaires spécifiques de ce groupe de tumeurs a montré une activation permanente de la voie EGFR, une voie de signalisation moléculaire qui constitue une cible thérapeutique pour plusieurs thérapies ciblées déjà utilisées dans le traitement d'autres cancers, notamment ceux du côlon et du poumon.
Les résultats de ces recherches devraient déboucher prochainement sur des essais cliniques et d''autres travaux sont actuellement en cours afin d'accroître l'efficacité des molécules anti-EGFR en les combinant avec une chimiothérapie conventionnelle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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