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Boire du café pour faire baisser le mauvais cholestérol…

Les travaux de Richard Austin et ses collègues de l’Université McMaster montrent pour la première fois comment la consommation de caféine bloque l'activation de la protéine SREBP2, qui à son tour provoque une baisse de la protéine PCSK9, une réaction à la chaîne qui augmente la capacité du foie à éliminer l'excès de cholestérol LDL de la circulation sanguine.

Ces résultats sont très intéressants. On aurait trouvé un nouveau mécanisme par lequel la caféine réduit le cholestérol. On avait pensé à toutes sortes d’autres mécanismes pour expliquer les bienfaits de la caféine, son effet anti-inflammatoire et sur le métabolisme du glucose… Mais là, on arrive avec un mécanisme beaucoup plus précis, affirme le cardiologue clinicien Martin Juneau, de l’Institut de cardiologie de Montréal, qui n’a pas participé à l’étude.

Depuis les années 1980, plusieurs études ont montré les effets bénéfiques d’une consommation régulière de café sur la santé cardiovasculaire et même sur la mortalité de façon générale. Les gens qui boivent entre 3 et 5 tasses par jour présentent environ 15 % moins de risques cardiovasculaires, incluant les maladies coronariennes et l’AVC, par rapport à des non-buveurs, rappelle le Docteur Martin Juneau, en citant une méta-analyse réalisée auprès d'environ 1 280 000 participants, en 2013.

Outre la caféine, le café contient plus d’un millier de composés. Si on connaît les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de plusieurs d’entre eux, les mécanismes biochimiques qui expliquent l’effet bénéfique du café sur la santé cardiovasculaire restaient mal compris. La présente étude décrit l’un de ces mécanismes, celui par lequel le café et ses dérivés bloquent l’action de la protéine PCSK9 et permettent de contrôler le cholestérol LDL.

L’effet de la protéine PCSK9 sur le métabolisme du cholestérol est bien compris. Cette protéine s’attaque aux récepteurs qui captent les particules de cholestérol LDL présentes dans le sang. La baisse du nombre de ces récepteurs mène à une accumulation de cholestérol LDL dans le sang, ce qui crée un environnement favorable à la formation de plaques qui augmentent le risque d’obstruction des artères et autres vaisseaux.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Circulation

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