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Des avions plus silencieux

Comment diminuer de manière sensible les nuisances sonores liées au développement du transport aérien? En 2000, université de Cambridge et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont crée le Cambridge-MIT Institute (CMI) pour travailler ensemble sur cette question. Pour relever ce défi, le CIT a lance le 10 novembre dernier, un nouveau programme intitule "Silent Aircraft". Ce programme a pour objectif de découvrir de nouvelles techniques pour réduire considérablement le bruit crée par les avions. Leur souhait est de développer un avion dont le bruit ne serait pas perceptible en dehors du périmètre de aéroport. De nombreux industriels comme British Airways, Rolls-Royce, autorité 'aviation civile britannique participeront a ce programme. En rassemblant leurs compétences, ils espèrent au terme de ce programme long de 3 ans, pouvoir présenter un nouvel avion long courrier silencieux et apporter une contribution majeure au développement de l'industrie aéronautique. Mais pour réduire le bruit des avions on peut non seulement agir à la source, mais également modifier les procédures actuelles de vol. Une partie importante du bruit inflige aux riverains des aéroports est en effet produit lors de la phase d'approche et d'atterrissage des avions. Face a ce constat, les partenaires du programme "Silent Aircraft". travaillent également sur une nouvelle procédure visant à préparer l'atterrissage le plus loin possible de aéroport. Lors d'un atterrissage classique, l'avion effectue généralement ces manoeuvres a 17 km de aéroport, a une altitude de 4000 pieds (1200 m). A cette altitude, le bruit des manoeuvres est gênant pour les habitants vivant sur la trajectoire de l'appareil. Des études sur simulateurs et des expériences sur aéroport de Louisville aux Etats-Unis ont montre que en commencent la phase de descente a 70 km de aéroport, a une altitude de 11 000 pieds (3350 m) et en effectuant les manoeuvres nécessaires a l'atterrissage a cette instant, les nuisances sonores au sol sont nettement moins importantes. Ce nouveau mode d'atterrissage permet de diminuer les nuisances sonores d'environ 5 décibels, ce qui représente une diminution de moitie du bruit perçu. Autre avantage de cette nouvelle procédure d'atterrissage découvert par les ingénieurs travaillant sur ce projet, 200 kg de kérosène sont économises a chaque atterrissage. Il reste que la production d'avions moins bruyant et la réorganisation de l'espace aérien pour introduire de nouvelles procédures de vol prendront plusieurs années et auront un coût élevé qui devra être partagé entre les compagnies et les clients. Mais ce sera sans doute le prix à payer si l'on souhaite poursuivre l'essor du transport aérien tout en diminuant les nuisances sonores pour les riverains des aéroports.

Silent Aircraft Initiative : http://sai.eng.cam.ac.uk/news/

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