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Accidents vasculaires cérébraux : économiser de la souffrance mais aussi des soins

Quand on traite l'hypertension artérielle (HTA), on fait d'une pierre deux coups : la prise en charge d'une maladie et une action préventive. Parce que l'HTA est responsable de centaines de milliers d'infarctus et d'accidents vasculaires par an. En particulier des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Gérard de Pouvourville, économiste à l'INSERM (U 537), indique ainsi qu'en 1999, " on a recensé 148 000 hospitalisations pour AVC en France. Dont 20 % de récidives. Et 10% des victimes décèdent moins d'un an après le premier accident. " Mais les survivants portent souvent des séquelles majeures et durables. Il y aurait ainsi " 220 000 personnes avec un handicap lié à la survenue d'un AVC, vivant pour 10 % en institution et 90 % à domicile. " Le coût social de ces accidents est considérable. " L'hospitalisation initiale représente 534 millions d'euros par an, " ajoute Gérard de Pouvourville. " Celui du traitement atteint 230 millions et les prestations à long terme coûtent 290 millions pour l'aide à domicile, et 488 millions en long séjour. Sur 780 millions d'euros, 244 restent à la charge des familles. Au total les AVC pèsent 1,530 milliards d'euros par an, et le coût moyen total sur toute la vie d'un AVC est un peu inférieur à 50 000 euros ! " La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des échappatoires. " Le coût moyen d'un hypertendu traité jusqu'à la fin de ses jours est inférieur à 580 euros par an. Il est donc extrêmement rentable de bien prendre en charge l'HTA pour éviter les AVC. " Un problème de santé publique pointé du doigt dans le dernier programme gouvernemental 2002-2005, où il est souligné que 16,5 % des plus de 20 ans sont hypertendus...

Destination Santé : http://www.destinationsante.com/

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