Vivant
1ère naissance de jumeaux issus d'une maturation in vitro
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Le professeur Seang Lin Tan, directeur de ce département à l'hôpital Royal Victoria, a précisé qu'il s'agissait de faux jumeaux, un garçon et une fille, et s'est refusé à toute autre précision. Selon le professeur Tan, la MIV simplifie la fécondation in vitro (FIV), en réduit les coûts et évite les effets indésirables que peut entraîner l'hormonothérapie associée à la FIV classique. "C'est plus facile, moins coûteux et plus sûr", a-t-il souligné. En effet, a expliqué le Dr Tan, "la FIV classique implique que l'on injecte chaque jour des hormones à la patiente afin de stimuler la production d'oeufs matures". Ce sont ces oeufs matures qui sont fécondés in vitro pour obtenir un embryon. Pour la MIV, les patientes sont traitées durant un cycle menstruel naturel, sans médicament pour stimuler les ovaires. Les ovules sont prélevés au moment opportun du cycle, et parviennent à maturité en laboratoire en deux jours, dans un liquide spécial. Une fois matures, ils sont fécondés comme pour une FIV normale, et les embryons issus de la fécondation sont transférés dans l'utérus. Selon le Dr Tan, la méthode est utilisée depuis plusieurs années, et le premier cas de réussite est intervenu en Corée. Mais, a souligné le Dr Tan, cette méthode avait jusqu'à maintenant un taux de succès faible, c'est pourquoi on y recourait peu. Le département d'obstétrique et de gynécologie de l'université McGill, mondialement reconnu dans la lutte contre l'infécondité, a réussi à obtenir un taux élevé de maturation et de conception avec 15 grossesseschez40femmes traitées, dont 4 ont eu des fausses couches, 6 sont encore enceintes et 5 ont accouché de 7 bébés parmi lesquels les seconds jumeaux ayant vu le jour depuis le mois d'août. "La percée de McGill, c'est que nous avons réussi à faire que ce traitement rencontre autant de succès qu'une fertilisation in vitro normale, avec un coût moindre et sans médicaments", a souligné le Dr Tan, qui pense que le système pourrait être élargi à un grand nombre de femmes ayant aujourd'hui recours à la FIV.C'est dans le même service de l'université McGill que vient de s'installer le gynécologue britannique Roger Gosden, auteur au début de l'année d'une transplantation d'ovaires réussie, présentée au mois de septembre lors du Congrès de la société américaine de médecine reproductive à Toronto.
Freesbee : http://www.freesbee.fr/article.jsp?art_id=30903&map=technologie&mode=sciences&color=6699CC
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- Publié dans : Médecine
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