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Le stent direct serait moins risqué que l'angioplastie classique après un infarctus
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Une équipe française de l'hôpital Claude Galien (Quincy-sous-Sénart) développe une nouvelle approche d'angioplastie en proposant le direct stenting (DS), c'est à dire la pose directe d'un stent serti d'un ballon sans dilatation préalable de l'artère sténosée avec un ballonet. Les résultats de létude randomisée semblent montrer une efficacité d'implantation proche des 100% et des suites cliniques très favorables aux patients ayant bénéficié de l'approche DS, en terme de revascularisation et de diminution des risques. Le docteur Christophe Loubeyre et ses collaborateurs ont, au vu de l'évolution des matériaux et de leur miniaturisation, utilisé la technique de DS au départ pour éviter les risques de complications (microembolies, fragilisation de la plaque d'athérome), notamment dans les angors instables et les infarctus du myocarde (IDM). Les chercheurs ont inclus dans leur étude, qui s'est déroulée entre juin 1999 et novembre 2000, 206 patients en phase aiguë d'infarctus, afin de tester les bénéfices nets du DS. Les patients ont au hasard bénéficié soit du DS soit de l'implantation d'un stent classique après dilatation avec un ballonnet. Deux patients sont décédés et/ou ont fait un nouvel IDM après le DS, comparés à six du groupe 'stenting conventionnel'. Le DS a significativement réduit la détérioration du flux sanguin et les risques de microembolisation distale, comparé au stenting conventionnel. De plus, l'amplitude de régression du segment ST après reperfusion, a été meilleure dans le groupe DS (p=0,01). Les chercheurs pensent qu'ils peuvent encore améliorer la technique, notamment en terme d'inflammation. Ils estiment que le gain clinique de la DS pourrait faire descendre la mortalité liée à l'angioplastie après IDM, à moins de 2%.
JACC : http://www.cardiosource.com/journal/journal/article?
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- Publié dans : Médecine
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