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Vivre en milieu rural exposerait à un risque accru de maladie de Parkinson

Si les mécanismes de la neurodégénérescence dans la maladie de Parkinson sont à présent bien connus, les causes de cette pathologie restent encore obscures et associent sans doute facteurs génétiques et environnementaux.

Des chercheurs de l'Inserm (Sofiane Kab, Johan Spinosi et Laura Chaperon) ont montré que le simple fait de vivre en milieu rural semble augmenter le risque de Parkinson. Pour parvenir à cette conclusion, ces scientifiques ont exclu les patients prenant des anticholinergiques et des neuroleptiques et les jeunes femmes prenant de la bromocriptine pour la lactation. Les agriculteurs ont été exclus de l’étude pour éviter de biaiser les résultats. Le profil de 18 modes d'agriculture a été défini au niveau du canton dans lequel résidait le patient lors de la première utilisation de médicaments antiparkinsoniens.

Cette étude montre que 69 010 cas de maladie de Parkinson ont été déclarés entre 2010 à 2012. Selon ces travaux, les sujets vivant dans les régions avec une plus forte densité de vignobles ont un risque augmenté de 8,5 %. Les auteurs suggèrent que cette augmentation du risque est liée à un poids plus faible du génome dans cette population et à une exposition à des pesticides plus toxiques et depuis interdits. La viticulture emploie 20 % des pesticides utilisés en France alors que les vignobles ne représentent que 3 % des terres agricoles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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