Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un virus du poulet pour combattre le cancer de la prostate
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l'Institut Polytechnique de Virginie ont mis au point une nouvelle arme contre le cancer de la prostate en modifiant un virus animal pour le transformer en tueur de cellules malignes.
Le virus sélectionné est celui qui cause la maladie de Newcastle, ou pseudopeste aviaire. Ce virus, mortel chez les oiseaux, est bénin pour l'homme et présente l'avantage d'être dit oncolytique, c’est-à-dire de détruire les cellules cancéreuses. Mais ce type de virus est difficile à "vectoriser" et il a du mal à atteindre les tumeurs solides.
Des scientifiques américains sont parvenus à modifier une protéine du virus, la protéine F, de manière à ce que celui-ci cible spécifiquement l'antigène présent à la surface des cellules cancéreuses. Testé in vitro, ce virus recombinant s'est avéré très efficace contre les cellules cancéreuses, y compris celles devenues résistantes aux traitements hormonaux.
Les premiers essais cliniques sur l'homme de ce traitement devraient commencer d'ici deux ans. Le cancer de la prostate représente 72.000 nouveaux cas par an en France mais seulement 6 % de la mortalité par cancer (8 500 décès par an).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une thérapie génique contre la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une pathologie neuro-dégénérative, qui se traduit par la destruction des neurones à dopamine de la substance noire du cerveau, qui participent au contrôle des mouvements. ...
Figer l’ARN des virus pour empêcher leur réplication
Tous les virus dits à ARN, comme SARS-CoV-2, stockent leur information génétique dans un simple brin d’Acide RiboNucléique (ARN), enchaînement des 4 bases adénosine (A), cytosine (C), guanine (G) et ...
Maladie d’Alzheimer : réduire le gène APOE4 au silence...
Cette étude des chercheurs des Gladstone Institutes (San Francisco) centrée sur le plus grand facteur de risque génétique de la maladie d’Alzheimer, la variante du gène ApoE4, révèle une toute ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 90
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :