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Victimisation à l’école primaire : le poids des gènes serait important

Selon une étude conduite par Michel Boivin, chercheur à l’École de psychologie de l’Université Laval (Quebec), la génétique jouerait un rôle important dans le rejet par les pairs et la victimisation à l’école primaire.

Ces chercheurs ont travaillé sur plus de 800 jumeaux qu'ils ont suivis de la maternelle à l'école primaire. Cet échantillon était composé à 41 % de jumeaux monozygotes, génétiquement identiques, et à 59 % de « faux » jumeaux qui partagent en moyenne 50 % de leur gènes. Chaque sujet, ses camarades de classe et son enseignant ont été soumis à des tests visant à mesurer le rejet par les pairs et la victimisation.

Ces travaux ont pu montrer que les facteurs génétiques semblaient prépondérants dans l'apparition de comportements agressifs et hyperactifs. Ces recherches ont également montré que les rapports difficiles se maintiennent entre la maternelle et la quatrième année.

Comme le souligne Michel Boivin, « La bonne nouvelle est qu'il est possible de repérer dès la maternelle les enfants qui risquent d'avoir des rapports difficiles avec leurs pairs et d'intervenir rapidement auprès de ceux-ci pour casser le cercle vicieux du rejet et de victimisation ».

Ces difficultés relationnelles entraînent souvent des problèmes scolaires et psychologiques chez les enfants concernés et le fait de pouvoir les repérer précocement permettra peut-être une meilleure prise en charge préventive de ces enfants.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

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