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Des vers pour un traitement plus efficace du cancer

Des chercheurs de l'Université de Queen ont trouvé un lien entre deux gènes impliqués dans la formation de cancer en examinant des vers. Cette découverte permet d'obtenir des informations cruciales sur l'interaction des gènes et la formation de tumeurs. Cette étude pourrait mener à la création d'un médicament pour le traitement du cancer.

Le gène PTEN joue un rôle très important chez l'homme. En effet, la perte de sa fonction peut provoquer des cancers (70 à 80 % des cancers de la prostate sont dus à la perte de la fonction PTEN). Une autre famille de gènes, appelés récepteurs Eph, sont souvent présents à des niveaux élevés dans les cancers. Aucun lien entre le PTEN et les récepteurs Eph dans la formation des cancers n'avait jusqu'alors été démontré. La présente étude montre une relation entre ces deux gènes chez les vers.

L'équipe de recherche a augmenté les niveaux des récepteurs Eph chez les vers. Ils ont ensuite constaté que le taux de PTEN diminuait et que les vers mourraient prématurément. A l'opposé, lorsque le niveau des récepteurs Eph est réduit, les taux de PTEN augmentent et les vers survivent plus longtemps que la normale. Du fait d'une importante similarité entre les humains et les vers au niveau des mécanismes cellulaires, l'équipe estime que les mêmes principes sont applicables chez l'homme. Toutefois, il faudra d'abord en apprendre plus sur l'interaction entre ces deux gènes chez l'être humain.

Ces résultats pourraient conduire à des percées intéressantes dans le traitement du cancer, et notamment celui du sein. A l'heure actuelle, certaines femmes souffrant d'un cancer du sein développent une résistance aux médicaments. Or ces mêmes femmes ont perdu l'expression du PTEN. Il est supposé que leur Eph est hyperactive, ce qui aurait réduit le taux de PTEN.

BE

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