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Vaccin, vers une nouvelle approche

Des chercheurs de l'Université canadienne de Colombie Britannique (UBC) ont mis au point une technique permettant de réduire la toxicité des vaccins en rendant plus efficaces de plus petites doses. Cette méthode permettrait de réduire les effets secondaires qui limitent souvent le développement de nouveaux vaccins. Dans l'étude publiée par le collectif Public Library of Sciences (PLOS), Wilfred Jefferies et son équipe montrent qu'amplifier la production d'un composant du système immunitaire appelé TAP (Transporteur associé à la maturation de l'antigène) permet de réduire les doses de vaccins utilisés. Outre la diminution des effets indésirables, cette technique permettrait de vacciner un plus grand nombre de personnes avec moins de matériel.

Le principe de la vaccination est de stimuler les défenses immunitaires de l'organisme contre un agent spécifique, viral ou bactérien. Les vaccins, qui sont composés d'agents ou de fractions d'agent inactivés (antigènes) fournissent une première exposition inoffensive permettant de développer une immunité de sorte que de futures infections puissent être contrecarrées avant de devenir mortelles. Pour tester leur technique, les scientifiques ont vacciné des souris contre la rage et la rougeole tout en induisant une surproduction de TAP. Cet élément du système immunitaire augmente l'activité du Complexe Majeur d'Histocompatibilité (CMH) chargé de différencier le soi du non-soi et de présenter les antigènes aux différents lymphocytes. Grâce à cette méthode, les souris ont été immunisées avec des doses cent fois plus faibles ! Cette piste, si elle s'avère concluante, permettrait donc de réduire les effets secondaires potentiels des vaccins.

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