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Utiliser la spectroscopie Raman pour mieux détecter les métastases
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Une équipe de recherche associant des chercheurs de l'Institut de Recherche médicale de Bellvitge (IDIBELL) et des physiciens de l'Instituto de Ciencias Fotónicas (ICFO) a mis au point une nouvelle technique pour détecter les métastases de cancer du sein. La méthode se base sur une analyse par spectroscopie Raman de la signature lipidique des cellules afin d'identifier les métastases.
La spectroscopie Raman a été découverte en 1928 par le physicien indien du même nom : Chandrasekhara Venkata Raman. Dans son principe, cette technique est assez simple ; elle repose sur l'éclairage par une lumière monochromatique (une seule couleur) de l’échantillon et sur l'analyse de la lumière diffusée.
La métastase se caractérise par la migration des cellules cancéreuses qui quittent la tumeur initiale et se disséminent dans le corps pour aller former de nouvelles tumeurs dans d'autres organes. En cancérologie, il est capital de pouvoir agir et traiter les tumeurs le plus tôt possible, avant l'apparition de ces métastases.
Or, on sait à présent que la structure lipidique de la membrane des cellules cancéreuses évolue en fonction du stade du cancer. D'où l'idée d'utiliser la spectroscopie Raman qui est basée sur l'interaction entre lumière et matière. Cette technique permet d'analyser de manière très fine la structure moléculaire de l'objet étudié et, appliquée au cancer, elle permet de repérer certaines cellules cancéreuses spécifiques responsables de l'apparition des métastases.
Cette technique d'analyse des cancers du sein devrait rapidement se généraliser et pourrait également être étendue à d'autres types de cancer. Cette avancée est un parfait exemple de la nécessité d'une coopération transdisciplinaire, associant biologie, génétique, physique et informatique, dans la recherche en cancérologie.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
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- Publié dans : Médecine
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