Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Traiter le déficit de l'attention pourrait réduire la mortalité routière…
- Tweeter
-
-
0 avis :
En s'appuyant sur les données des dossiers médicaux de 17 000 personnes atteintes d'un trouble du déficit d'attention (TDA) en Suède sur une période de quatre ans (2006-2009), des chercheurs suédois du département d'épidémiologie et de biostatistiques du Karolinska Institute, dirigés par le Professeur Henrik Larsson, ont montré que la prise en charge du trouble du déficit de l'attention pourrait permettre de réduire sensiblement, chez les hommes, le risque d'accident de la route.
Ces travaux montrent que le fait d'être atteint de TDA accroît globalement de 45 % le risque d'un accident grave de la circulation, comparativement à des personnes qui ne souffrent pas de ce trouble. "Bien que la plupart des personnes souffrant de TDA n'aient pas de problème de conduite, les résultats de nos travaux montrent que ce trouble peut avoir des conséquences graves chez certaines d'entre elles", précise Henrik Larsson, professeur au Karolinska Institute.
Ces recherches ont notamment permis de montrer que le risque d'accident de la route chez des hommes adultes atteints de TDA diminue de 58 % si ces derniers prennent un médicament pour traiter ce problème médical, comparativement à une période durant laquelle ils n'avaient aucun traitement. Autre enseignement : 41 % des accidents de la route dans lesquels étaient impliqués des hommes souffrant du TDA auraient pu être évités s'ils avaient été traités par médicament.
Ces chercheurs soulignent qu'environ 5 % de tous les enfants en âge scolaire et environ 50 % des adultes souffrent du TDA. Ils rappellent que ce trouble, diagnostiqué dans l'enfance, persiste le plus souvent à l'âge adulte et peut nécessiter une prise en charge médicale, sous la forme de stimulants du système nerveux central qui permettent d'améliorer l'attention et la concentration.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Etre sociable retarderait les risques de démence de 5 ans...
Une étude, menée par une équipe de la Rush University Medical Center, à Chicago, confirme qu’être sociable aide à retarder l’apparition de la démence de 5 ans. Pour évaluer l’impact des activités ...
La stimulation cérébrale, nouvel outil contre la paralysie
Des scientifiques de l'EPFL et du CHUV, dirigés par le professeur Grégoire Courtine et la professeure Jocelyne Bloch, ont franchi une étape importante dans le traitement des lésions de la moelle ...
Mieux comprendre la mémoire de court terme grâce à la plasticité neuronale
Des chercheurs de l'Université de Columbia ont actualisé la théorie en incluant la dynamique synaptique et neuronale. Ils ont découvert que la dynamique synaptique peut moduler le comportement ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 128
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :