Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le stress rend les traitements anticancéreux moins efficaces
- Tweeter
-
-
0 avis :
Selon une étude du Wake Forest Baptist, dirigée par le Professeur George Kulik, le stress pourrait réduire l'efficacité des médicaments contre le cancer de la prostate et même accélérer le développement de ce cancer.
Cette étude, réalisée sur des souris génétiquement modifiées pour développer un cancer de la prostate, montre que les animaux maintenus au calme répondent mieux au traitement chimiothérapique administré que leurs congénères exposés au stress.
Lorsque les souris sont maintenues au calme, le médicament supprime les cellules cancéreuses et inhibe la croissance tumorale. Mais lorsque les souris subissent un stress répété, les cellules cancéreuses ne meurent pas et le médicament ne parvient pas à stopper la croissance tumorale.
Les chercheurs ont pu identifier la voie de signalisation cellulaire par laquelle l'adrénaline déclenche la réaction cellulaire en chaîne qui contrôle la mort cellulaire. Ils ont constaté que, pour les souris sous bêtabloquants, le stress ne favorisait pas la croissance des tumeurs de la prostate car ces médicaments bloquent l'activation de la voie de signalisation qui empêche le "suicide cellulaire" de cellules cancéreuses.
Les bêtabloquants pourraient donc améliorer l'efficacité des thérapies anti-cancer, à condition toutefois de pouvoir identifier, grâce à des biomarqueurs spécifiques, les types de tumeurs sensibles au stress.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une nouvelle molécule prometteuse contre la maladie du sommeil
Une molécule développée par le laboratoire Sanofi avec l’organisation à but non lucratif "Initiative Médicaments contre les maladies négligées" (DNDi) a présenté des résultats encourageants dans un ...
Le vaccin contre la grippe réduirait de 40 % le risque de maladie d’Alzheimer
Des recherches réalisées par l’Université du Texas, à Houston, ont comparé l’incidence de la maladie d'Alzheimer entre des patients vaccinés et non vaccinés contre la grippe. Ainsi, 935 887 ...
Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…
Ce n’est pas la première étude à associer une infection virale à la neuroinflammation, une composante et caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, des virus courants pourraient déclencher ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 81
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :