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Stocker l'hydrogène dans des nanotubes de carbone
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L’année dernière Andre Geim et Konstantin Novoselov ont reçu le Prix Nobel de physique pour avoir isolé le graphène. Ce matériau, constitué d’une couche de carbone d’un seul atome d’épaisseur présente des propriétés des plus intéressantes en matière de conductivité électrique et thermique et de résistance mécanique. Pour l’obtenir, on savait déjà séparer les différentes couches de graphène qui composent les nanotubes de carbone, à l’aide d’un traitement à base d'oxygène. Mais cette méthode donne des nanorubans de carbone sur lesquels des atomes d’oxygène restent accrochés. Une équipe de chercheurs de l’Université d’Umea (Suède) vient de démontrer qu’il était possible de séparer ces couches en traitant les nanotubes à l’hydrogène.
Les nanorubans obtenus portent eux aussi des molécules d’hydrogène, ce qui fait d’eux du graphane et non du graphène. Matériau bien plus intéressant que le graphène oxygéné, notamment pour les perspectives de stockage de l’hydrogène énergie. Il suffit de chauffer le graphane pour qu’il libère les hydrogènes qu’il porte. La fabrication du graphane était jusqu’alors réalisée par hydrogénation directe du graphène. Cette réaction nécessite l’usage d’un substrat pour supporter le graphène, une seule de ses deux faces est alors disponible pour recevoir des atomes d’hydrogène.
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