Vivant
Sommeil : ni trop, ni trop peu pour vivre vieux!
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les gens qui dorment seulement six ou sept heures par nuit ont des chances accrues de vivre plus longtemps que les gros dormeurs, selon une étude publiée aux Etats-Unis par les Archives of General Psychiatry. "Les individus qui dorment en moyenne 6,5 heures par nuit peuvent être rassurées, c'est un bon temps", indique Daniel Kripke, un psychiatre de l'Université de Californie, auteur de l'étude. "D'un point de vue de la santé, il n'y a pas de raison de dormir plus", a-t-il ajouté.Selonl'enquête, qui a duré six ans entre 1982 et 1988 et concerné 1,1 million de personnes, le groupe des huit heures de sommeil a eu 12% de décès de plus que celui des gens ayant dormi seulement sept heures. Pour ceux qui dorment moins de quatre heures par nuit ou plus de huit l'espérance de vie est réduite de plus de 15% réduite par rapport à ceux qui dorment six à sept heures. Elle n'a été rendue publique que maintenant en raison du temps nécessaire à l'analyse des données. La moyenne d'âge des participants était de 57 ans pour les femmes et 58 pour les hommes. Si l'étude a établi un lien clair entre le taux de mortalité et les gros dormeurs, aucune explication n'a pu être trouvée. "Nous ne savons pas si de longues périodes de sommeil conduisent à la mort. Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si un réveil anticipé améliorerait votre santé", précise Daniel Kripke.
Archives of General Psychiatry :
http://archpsyc.ama-assn.org/issues/v59n2/abs/yoa20380.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Deux fois moins de démence chez les seniors qui utilisent souvent Internet
Une nouvelle étude menée à long terme par des chercheurs de l'Université de New York sur 18 154 adultes a montré que les personnes âgées qui utilisaient régulièrement l’Internet avaient deux fois ...
La fonte de la masse musculaire favoriserait les démences
Avec l’âge, la force des muscles diminue et nos mouvements ralentissent. Mais selon des recherches récentes de l’Université Edith Cowan (Australie), ces signes pourraient indiquer un problème plus ...
Première greffe d’un cœur battant issu d'un donneur décédé
Les chirurgiens de Stanford Medicine aux États-Unis sont parvenus à transplanter un cœur alors qu'il battait encore, en utilisant un organe prélevé sur un donneur en état de mort cardiaque. Initiée ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 127
- Publié dans : Médecine
- Partager :