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Se faire vacciner par le biais de la nourriture : bientôt une réalité ?
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Et s'il suffisait de se contenter de manger tranquillement pour se faire vacciner contre de nombreuses pathologies infectieuses ? Non, ce n'est pas de la science-fiction ! De plus, en terme de santé publique, ceci pourrait être une "solution miracle " pour de nombreux pays en voie de développement. Dans les pays occidentaux, rien n'est plus naturel que de vacciner les enfants et les moins jeunes. Pourtant, la vaccination n'est pas si accessible qu'elle ne le paraît ! Elle nécessite des coûts de production importants. De plus les conditions de stockage des doses vaccinales exigent une continuité de la chaîne du froid, et donc une lourde logistique. Toutes ces raisons rendent difficile la vaccination de masse dans de nombreux pays du tiers-monde. Or, la vaccination est la meilleure prévention de nombreuses et graves pathologies infectieuses. Sa généralisation est donc une priorité de santé publique. Une étude parue dans "Nature Biotechnology" ouvre de nouveaux horizons. Des chercheurs américains ont manipulé génétiquement des pommes de terre afin qu'elles expriment l'antigène HBs, l'un des marqueurs de l'hépatite B chez l'homme. Un contingent de souris a été nourri avec ces pommes de terre : elles ont développé alors des anticorps sériques spécifiques contre cet antigène. Ceci signifie qu'un aliment génétiquement modifié d'une façon spécifique peut induire l'apparition d'une immunisation contre un agent infectieux chez le sujet qui le consomme. Cette étude doit obligatoirement être complétée par des essais complémentaires afin de parfaire et de valider les résultats obtenus. Elle a le mérite néanmoins de laisser entrevoir de nouvelles perspectives en terme de vaccination, particulièrement intéressantes pour les pays du tiers-monde.
Csanté : http://fr.yahoo.com/partners/comsante2/?http://www.csante.com
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- Publié dans : Médecine
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