Vivant
Reconstituer la peau au poil près
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs français viennent de montrer que la peau d'un mammifère contient les cellules souches permettant de recréer l'épiderme dans sa totalité, avec les glandes sébacées et les follicules pileux. Cette découverte ouvre des perspectives sans précédent en dermatologie, en cosmétologie ou en cancérologie. Elle est publiée dans la revue américaine Cell datée du 26 janvier. L'équipe de Yann Barrandon, de l'Institut pour la recherche médicale (Inserm, Ecole normale supérieure), a isolé chez des rongeurs des cellules capables de générer toutes les lignées de cellules nécessaires pour reconstituer un épiderme : les glandes sébacées, qui produisent le sébum, indispensable pour lubrifier la peau, et les follicules pileux qui ''fabriquent'' les poils et les cheveux. Ces cellules souches sont d'ailleurs principalement situées dans ces follicules, caractéristiques des mammifères. Ils participent à la régulation de la température du corps et à la protection contre les rayons ultraviolets. La découverte de l'équipe de Yann Barrandon pourrait permettre d'améliorer les greffes de peau sur les grands brûlés, de mieux traiter les problèmes de pilosité ou encore d'améliorer la compréhension de certains cancers de la peau.
AFP : http://fr.news.yahoo.com
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
L'intelligence artificielle : une nouvelle arme contre le cancer du cerveau
Le glioblastome est la tumeur du cerveau la plus fréquente mais également la plus agressive. Chaque année, environ 3500 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Aujourd’hui, malgré de nombreuses ...
Consommer du poisson réduirait les risques de sclérose en plaques
La sclérose en plaques touche 2,8 millions de personnes dans le monde, dont 120 000 en France. C'est une maladie auto-immune aux causes complexes qui touche le système nerveux central, provoque des ...
Une perte d'audition ou de vision augmente les risques d'AVC ou de maladies cardiaques
Compte tenu de la gravité des maladies cardiovasculaires et des déficiences sensorielles, ainsi que du manque de recherches dans ce domaine, des scientifiques de l'école de médecine de l'université ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 70
- Publié dans : Médecine
- Partager :