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Réchauffement climatique : l'impact majeur des micro-organismes !

Tous les scientifiques sont d'accord : le pergélisol, sous-sol gelé en permanence de l'Arctique, devrait fondre en grande quantité au cours des prochaines décennies, ce qui est très inquiétant car il emprisonne une quantité de CO2 au moins équivalente à celle stockée dans les plantes et l’atmosphère de toute la planète. La fonte de ce pergélisol risque donc d'augmenter très sensiblement les émissions de gaz à effet de serre. Mais selon une étude américaine, ce processus pourrait être contrôlé par la libération de la faune microbienne également retenue dans le pergélisol.

Cette étude montre que d’énormes quantités de méthane ont été émises au début de la fonte des glaces. Ce gaz, emprisonné lors de la congélation de l’eau, est libéré dans l’atmosphère lors du processus inverse et ce, à un taux considérable. Toutefois, les observations ont constaté une chute très rapide de sa concentration juste après son émission.

Il semble donc que les micro-organismes, en transformant de très grandes quantité de méthane et de protoxyde d'azote en CO2, jouent un rôle majeur de régulation dans le contrôle des émissions des gaz à effet de serre.

La micro-faune encore très mal connue (90 % de ces micro-organismes restent à identifier) contenue dans les glaces pourrait donc permettre de neutraliser de grandes quantités de méthane et de protoxyde d'azote en les digérant et en les transformant en CO2 dont le pouvoir radiatif est certes connu mais bien moins puissant, à quantité égale, que celui de ces deux autres gaz.

New Scientist

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