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Réchauffement climatique : Les baleines capturent plus de CO2 que les arbres

Le FMI (Fonds monétaire international), en partenariat avec la GWC (Great whale conservancy), s’est donné pour mission de donner une valeur chiffrée aux baleines — calculée en fonction de leur impact positif sur l’environnement — pour encourager leur protection. Cette idée fait suite à une étude scientifique récente qui démontre que les baleines seraient plus efficaces que les arbres pour piéger le CO2 contenu dans l’atmosphère et donc lutter contre le réchauffement climatique.

Les phytoplanctons sont des microorganismes végétaux qui se développent à la surface de l’eau. On leur doit « au moins 50 % » de la production d’oxygène planétaire, mais aussi l’absorption record d’« environ 37 milliards de tonnes de CO2 soit environ 40 % de tout le CO2 produit », explique l’étude du FMI. « Cela équivaut à la quantité de CO2 capturée par 1 700 milliards d’arbres, soit (…) 4 forêts amazoniennes ».

Mais qu’est-ce que cela a à voir avec les baleines ? Et bien les phytoplanctons se développent très bien grâce aux excréments de baleine qui contiennent beaucoup d’azote et de fer, et avec lesquels ils se nourrissent. Grâce à la migration des baleines ainsi qu’à leurs plongées et retours vers la surface, les phytoplanctons se développent un peu partout sur la planète et permettent de lutter contre le réchauffement climatique. Enfin, selon l’étude : Lorsqu’« une baleine meurt et sombre au fond de l’océan, elle piège 33 tonnes de CO2 en moyenne, supprimant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles ». « Un arbre, lui, n’absorbe que jusqu’à 48 kilos de CO2 par an ».

« La valeur des fonctions assurées par les baleines au sein du système océanique/terrestre (...) devrait être intégrée dans l’évaluation du coût lié à leur protection », estime le FMI. Son directeur adjoint Ralph Chami a même déclaré qu’en raison « du rôle irremplaçable des cétacés dans la réduction des effets du changement climatique et de la résistance à ces effets, leur survie devrait (…) être intégrée aux objectifs de l’ensemble des signataires de l’Accord de Paris sur le climat ». Et alors, une baleine, ça vaut combien ? Selon l’étude du FMI, la population mondiale de baleines vaudrait environ 900 milliards d’euros. Et un seul individu pèserait 1,8 million d’euros si l’on considère sa contribution aux "services écosystémiques mondiaux"… 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

IMF

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