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Edito : Reboiser la planète et maintenir la biodiversité de la forêt : un défi mondial pour l'avenir de l’Humanité

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EDITORIAL :

Comme je vous l’avais annoncé dans mon éditorial du 15 novembre dernier (Voir Edito) je souhaite, cette semaine, approfondir un aspect absolument fondamental du changement climatique en cours, mais pourtant encore souvent trop sous-estimé : le rôle-clé de la végétation et notamment des forêts.

En 2015, une équipe internationale de chercheurs, emmenée par l'Université de Yale, a tenté de répondre à une question difficile que les scientifiques se posaient depuis longtemps : Combien d'arbres y a-t-il précisément sur la Terre ? (Voir Yale).

Voici la réponse : 3.041.173.150.000, c'est à dire un peu plus de 3000 milliards, répartis sur environ 4 milliards d’hectares, soit une densité moyenne de 750 arbres par km2 de forêt. Si l'on considère qu'il y a 7,7 milliards d'habitants sur Terre, cela veut dire que l'on compte, en moyenne, 390 arbres pour chaque être humain. Le résultat de cette évaluation est surprenant, car il aboutit à un chiffre presque huit fois plus important que l'estimation courante de 400 milliards d’arbres qui était, jusque là, la plus communément admise. Pour parvenir à ce chiffre de 3000 milliards, ces scientifiques ont eu recours à une panoplie d’outils très sophistiqués : ils ont combiné les images satellites et plus de 400.000 relevés de terrain récupérés auprès d'organisme nationaux ou dans la littérature scientifique. Avec l’aide d’un modèle informatique très puissant, ils ont ainsi pu associer à chaque pixel d'un km de côté une densité d'arbre dépendant à la fois du type de végétation (forêt tropicale, forêt tempérée, etc.) et des multiples facteurs locaux (température moyenne, pente, etc.). Cette étude a également permis de remettre en cause certaines idées reçues, en montrant que, si les zones tropicales et subtropicales concentrent près de la moitié des arbres de la planète (43 %), c’est dans les régions boréales que l’on trouve les forêts les plus denses. Quant au pays qui compte, de loin, le plus d’arbres, ce n’est pas le Brésil, comme on pourrait s’y attendre, mais la Russie, qui concentre à elle seule plus du cinquième des arbres de la planète… Cette étude est particulièrement précieuse car elle permet pour la première fois de prendre conscience de la richesse de l’extraordinaire « patrimoine vert » de l’Humanité et de sa répartition sur les cinq continents.

Il y a quelques semaines, des chercheurs du Crowter Lab ont tenté, quant à eux, d’étudier les effets de la reforestation au niveau mondial pour atténuer les effets du changement climatique. Pour la première fois, ils ont dressé un inventaire et une carte précise des régions où les différentes espèces d’arbres pourraient être plantées ou replantées. Ils ont également réussi à évaluer quelle quantité de carbone ces arbres pourraient stocker (Voir Science).

Leurs conclusions sont que, compte tenu des conditions climatiques actuelles, il faudrait parvenir à atteindre les 4,4 milliards d’hectares d’arbres pour atténuer de manière décisive les effets du réchauffement climatique. Cette surface totale boisée représente 1,6 milliard d'hectares en plus des 2,8 milliards d’hectares de forêts actuels. L’étude précise également que, sur ces 1,6 milliard d’hectares, 900 millions pourraient être affectés à la reforestation, sans prendre sur les terres agricoles et les espaces urbains. Cela signifie qu’il existe au niveau mondial une superficie de la taille des États-Unis disponible pour la reforestation.

Mais les conclusions les plus intéressantes de cette étude sont que ces 900 millions d’hectares de forêts pourraient stocker un peu plus de 200 milliards de tonnes de carbone, ce qui représente 20 ans d’émissions mondiales de CO2 au niveau actuel et les deux tiers des 300 milliards de tonnes de carbone libérées par l’homme dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle. L’étude précise enfin que sept pays représentent, à eux seuls, plus de la moitié de cette « réserve verte ». Il s’agit de la Russie, avec 151 millions d’hectares reforestables, des États-Unis (103 millions d’hectares), du Canada (78,4 millions), de l’Australie (58 millions), du Brésil (49,7 millions), et enfin de la Chine (40,2 millions).

Rappelons que ce puissant et indispensable levier de la protection des forêts existantes et de la reforestation est expressément prévu par l’accord de Paris de décembre 2015, qui rappelle, en s’appuyant sur les travaux du GIEC, qu’il sera impossible, quels que soient les efforts déployés par ailleurs en matière de maîtrise énergétique et de développement des énergies renouvelables, de maintenir le réchauffement en cours en dessous de la barre des deux degrés, sans le concours actif et irremplaçable de la nature et des forêts. Cette étude souligne avec force que « la restauration des écosystèmes que peuvent supporter les arbres est notre meilleure arme actuelle de lutte contre le changement climatique ».

Heureusement, depuis quelques années, les initiatives de reboisement se multiplient, à commencer par le fameux « défi de Bonn », lancé en 2011 et qui se donne pour objectif de planter 350 millions d’hectares d’ici à 2030. Cette action est un effort mondial lancé par les Nations unies et l'Allemagne, visant à restaurer au moins d'ici 2020 150 millions d'hectares de paysages forestiers sur des terres dégradées et déboisées. En 2014, la Déclaration de New York sur les forêts (lors du Sommet sur le climat de 2014) a ajouté à cet objectif 200 millions d’hectares supplémentaires à boiser avant 2030. Ce défi de Bonn, dans sa version élargie, a été approuvé par plus de 100 gouvernements, organisations de la société civile et organisations autochtones et entreprises privées (UNASYLVA, 2014). L'objectif est donc désormais de reboiser 350 millions d’hectares avant 2030. Il faut rappeler également que 26 pays africains se sont engagés, avec l’initiative AFR100 à restaurer au total, dans le cadre du défi de Bonn, 100 millions d’hectares de forêts dégradées d’ici 2030.

C’est dans ce contexte qu’une récente étude réalisée par la NASA, à partir d'une analyse fine des images satellite de la Terre, a montré, de manière surprenante, que la Chine et l’Inde - les pays les plus peuplés du monde - sont à présent en tête de l’augmentation du verdissement terrestre. Cette situation résulte des programmes ambitieux de plantation d’arbres en Chine et d’une agriculture intensive dans les deux pays. Cette étude menée par le Professeur Ranga Myneni de l’Université de Boston avait détecté il y a déjà une vingtaine d’années ce phénomène de verdissement, en analysant les images satellitaires, mais il a été longtemps très difficile de savoir si ce « reverdissement » surprenant était bien dû à l’activité humaine.

Mais à présent, il ne fait plus de doute que la superficie mondiale de feuilles vertes a bien augmenté de 5 % depuis le début des années 2000, une superficie équivalente à celle de toutes les forêts tropicales amazoniennes. Selon ces travaux, au moins 25 % de ce gain sont venus de Chine. La Chine et l’Inde représentent un tiers de l’écologisation, bien qu’ils ne représentent que 9 % de la superficie terrestre de la planète recouverte de végétation (Voir NASA).

Cette étude d’une précision sans précédent a été rendue possible grâce aux données recueillies pendant deux décennies par les instruments à spectroradiadiomètre d’imagerie à résolution moyenne (MODIS) sur les satellites Terra et Aqua de la NASA. L’outil MODIS permet une couverture spatio-temporelle de haute précision, grâce à ses capteurs qui ont balayé quatre fois par jour pendant vingt ans toutes les régions du Globe.

Comme le souligne Rama Nemani, chercheur au centre de recherche Ames de la NASA et co-auteur de l’étude, « Lorsque le verdissement de la Terre a été observé pour la première fois, nous pensions que cela était dû à un climat plus chaud et plus humide et à la fertilisation résultant de l’addition de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Maintenant, avec les données MODIS, nous voyons que les humains y contribuent également ». L’étude précise qu’une autre tranche de 32 % du changement de verdissement en Chine et de 82 % en Inde provient de la culture intensive de cultures vivrières. En effet, bien que les surfaces agricoles exploitées soient à peu près équivalentes depuis le début de ce siècle, les deux géants asiatiques ont considérablement augmenté leur surface annuelle totale de feuilles vertes et leur production alimentaire afin de nourrir leurs trois milliards d’habitants. Ce verdissement agricole est notamment le résultat d’une évolution des modes de cultures qui s’est traduit par une hausse moyenne d’un tiers de la production de céréales, de légumes, de fruits depuis 2000 (Voir Nature).

Reste que cette végétalisation accrue de la planète est encore loin de compenser entièrement la perte de végétation naturelle dans les régions tropicales, ni les conséquences en matière de biodiversité et d’environnement. En effet, cette biomasse végétale constituée de cultures vivrières ne stocke pas à long terme le carbone et le rejette rapidement dans l'atmosphère.

S’agissant plus précisément de la déforestation, l’évaluation des ressources forestières mondiales, qui est coordonnée par la FAO, a permis de déterminer que la superficie forestière était passée de 31,6 pour cent à 30,6 pour cent des terres émergées entre 1990 et 2015, mais que le rythme des pertes s’était ralenti ces dernières années. Pour compenser le nombre d'arbres perdus ces 10 dernières années, il faudrait planter 130 millions d’hectares sur 1,3 million de kilomètres carrés (la taille du Pérou). Cette surface correspond à 10 milliards d'arbres plantés pendant 10 ans. C’est pourquoi les objectifs ambitieux du défi de Bonn sont si importants car, s’ils sont atteints en 2030, ils permettraient de retrouver la surface forestière mondiale de la fin du XXème siècle.

L’Europe doit également participer à cet effort mondial visant à la fois à reboiser et à restaurer des forêts primaires. A cet égard, la récente proposition du botaniste Francis Hallé, publiée dans le « Monde », mérite absolument d’être évoquée et étudiée. Ce scientifique propose un projet d’une ampleur inédite : restaurer sur plusieurs siècles une grande forêt primaire en Europe, d’une surface d’au moins 60 000 hectares. Cet éminent chercheur rappelle que notre continent n’a plus de forêt primaire de plaine depuis 1850, à l’exception notable de la magnifique forêt de Bialowieza, dans l’est de la Pologne – un espace forestier encore totalement préservé de 63 000 hectares. Francis Hallé souligne qu’en revanche, des pays comme la Russie, l’Australie, le Canada, les États-Unis et le Chili ont su conserver d’importantes surfaces de ces végétations naturelles qui remplissent un rôle climatique, environnemental et écologique majeur. Ce projet de qui s'étalerait sur plusieurs siècles serait pris en charge par l’ONU et porterait sur une surface d’environ 60 000 hectares.

Dans cet espace forestier entièrement protégé, les interventions humaines seraient réduites au minimum. Il n’y aurait ainsi dans ces zones ni chasse, ni récoltes, et les visites y seraient réglementées. A terme, la restauration de cette grande forêt primaire européenne s’accompagnerait du retour de la grande faune forestière (ours, loups, lynx, cerfs, ongulés divers et bisons), avec la densité optimale pour chacune de ces espèces. Ce projet de civilisation, dont notre pays pourrait prendre la tête, permettrait de répondre à la fois au défi climatique et écologique, de restaurer une biodiversité disparue de notre continent et d’offrir à la communauté scientifique un extraordinaire laboratoire naturel d’observation du vivant dans un environnement totalement préservé.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un tel projet ne serait pas superflu, car, en dépit d’un effort international pour reboiser et limiter la déforestation, on estime, selon la première étude universelle sur les arbres publiée par le Botanic Gardens Conservation International (BGCI), que, sur les 60.065 espèces d'arbres différentes recensées dans le Monde, 9.600 au moins sont menacées d'extinction, soit 15 % (Voir BGCI). Avec 8.715 espèces, le Brésil est le pays qui compte la plus grande variété d'arbres sur son territoire. Viennent ensuite la Colombie, avec 5.776 espèces différentes, et l'Indonésie, avec 5.142 espèces. L'objectif principal de ce recensement est de préserver les espèces menacées. La base de données établie doit permettre d'évaluer les risques qui pèsent sur chaque espèce d'arbre. Sur 20.000 espèces évaluées jusqu'ici, plus de 9.600 sont menacées d'extinction. Parmi elles, 300 sont en situation très critique, présentant une population de 50 arbres ou moins.

A cette perte accélérée de biodiversité forestière, s’ajoute une autre constatation scientifique très préoccupante : la diminution de la capacité de stockage du carbone par les forêts tropicales. Une étude de l'Inra, du CEA, du CNRS et du CNES, publiée fin juillet (à laquelle a participé le climatologue français de réputation mondiale Philippe Ciais), montre en effet que ces forêts, dont le cycle de vie est à présent profondément perturbé par l’excès de CO2 émis par l’homme et le réchauffement accéléré qui en résulte, émettent à présent pratiquement autant de CO2 qu’elles n’en stockent (Voir Nature).

Selon ces recherches, qui se sont appuyées sur l'évolution observée des stocks de carbone dans la biomasse aérienne de la végétation de l'ensemble de la zone tropicale sur la période 2010-2017, les stocks de carbone de la végétation produits dans les régions tropicales compensent juste les pertes liées à la déforestation ou aux impacts du climat et les chercheurs précisent que « Les forêts tropicales pourraient même devenir une source de carbone atmosphérique dans un proche avenir, accélérant ainsi le réchauffement global ». Cette étude montre qu’au cours de la période de 7 ans étudiée, les forêts préservées au centre des bassins d'Amazonie et du Congo ont accru leur stock de carbone de 2,97 milliards de tonnes par an (Gt/an), alors que la déforestation et le dépérissement a amputé le stock de carbone des forêts tropicales de 2,86 Gt/an, soit un bilan global pratiquement neutre, qui ne compense plus qu’1 % des émissions anthropiques des gaz à effet de serre.

Une autre étude publiée début août (Voir Nature) et réalisée par des chercheurs des Universités de Munich (RFA) et Campinas (Brésil) a, pour sa part, intégré le facteur « phosphore » dans son modèle, pour évaluer l’évolution de la capacité de stockage de CO2 de la forêt tropicale amazonienne. Selon ce travail très pointu et inédit, l’apport insuffisant de phosphore dans le sol de cette forêt risque d’entraîner une stagnation de la biomasse produite et de diviser par deux - par rapport aux modèles communément admis et qui n’intègrent pas ce rôle du phosphore dans le sol - la capacité de stockage du CO2 de cette immense forêt.

Mais est-il possible d’envisager sérieusement une reforestation massive, sans que cela ne se fasse au détriment des terres cultivables dont le monde va avoir besoin pour nourrir plus de deux milliards d’Humains supplémentaires d’ici 2050 ?  Autrement dit, peut-on concilier un reboisement très important pour contrecarrer le changement climatique en cours et une production agricole mondial suffisante pour nourrir correctement 10,5 milliards d’hommes au milieu de ce siècle ?

A cette question cruciale, Laurence Roudart, chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles) répond positivement. Selon ses travaux très argumentés, et reposant sur l’analyse et la comparaison de trois bases de données, les superficies de terres utilisables en culture pluviale (sans besoin d’irriguer) et non encore cultivées sont très étendues à l’échelle du monde, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique sub-saharienne. Cette remarquable étude réalisée en 2009, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises, montre que, même dans une hypothèse très prudente, l’extension des superficies cultivées (par rapport à 2005) pourrait être d’environ 1000 millions d’hectares dans le monde, étant entendu que ni les terres sous forêts, ni celles peu ou pas convenables à la culture, ni celles nécessaires aux infrastructures ne seraient alors mises en culture. Contrairement à ce qu’affirment de nombreux discours alarmistes et pessimistes, Il est donc réaliste et envisageable, si une volonté politique forte s’exprime au niveau des états concernés et de la communauté internationale, et en privilégiant l’utilisation des modes de production agricoles vertueux et raisonnés, de multiplier par 1,7 les superficies cultivées, ce qui suffirait largement, même à productivité égale, à nourrir correctement (dans le cadre du scénario « Agrimonde ») toute la population mondiale attendue en 2050 (voir Etude).

Il faut enfin souligner que cette compétition entre terres boisées et terres cultivées est sans doute à repenser et sera peut-être demain dépassée (Voir Nature). Une vaste étude publiée en juillet 2016 montre en effet que sur les 22,2 millions de km² de terres agricoles recensées dans le monde, 43 % comportent au moins 10 % de leurs surfaces plantées en arbres, et ce pourcentage ne cesse de progresser. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont analysé, de 2000 à 2010, les images haute résolution du satellite MODIS. Ils ont pu observer ce développement continu de l’agroforesterie, qui s’accompagne d’une forte augmentation d'arbres en terres agricoles dans des pays comme le Brésil, l'Indonésie, la Chine et l'Inde. Résultat : au niveau mondial, le stockage de carbone par l’agriculture est passé de 45,3 milliards de tonnes en 2000 à 47,37 milliards de tonnes en 2010, soit plus de 2 milliards de tonnes (ce qui représente 6 % des émissions mondiales anthropiques de CO2) de CO2 en moins par an dans l’atmosphère, dont plus de 75 % proviennent des arbres. Alors que le coût de plantation moyen d’un arbre est estimé à quatre euros, on estime que les services écologiques et environnementaux que rendra plus tard ce même arbre auront une valeur d’au moins seize euros par an, quatre fois plus !

L’ensemble de ces études et travaux récents montre donc de manière très convaincante que la protection des forêts tropicales, le reboisement et l’évolution des pratiques agricoles sont indissociables et constituent, de loin, le levier le plus efficace, mais aussi le moins coûteux (ce qui est bien sûr capital pour les pays émergents) pour lutter contre le réchauffement climatique, restaurer la biodiversité qui est en train de se réduire de façon dramatique, améliorer la sécurité alimentaire, la santé et les conditions de vie de plusieurs milliards d’êtres humains.

Nous devons absolument prendre conscience de cette réalité et, tout en poursuivant sans faiblir notre transition énergétique, une diminution à la source de nos besoins en énergie et vers le développement massif des énergies renouvelables, nous devons réorienter nos efforts, nos actions économiques et nos décisions politiques, de manière à utiliser pleinement l’immense potentiel qu’offrent la nature et l’environnement, combiné aux nouveaux outils technologiques, robotiques et numériques - car il ne s’agit nullement de revenir au Moyen Age ou de renoncer à cette synergie féconde entre nature et science - , pour permettre que demain, l’Humanité puisse hériter d’une Terre vivable, où les besoins essentiels des hommes seront satisfaits, sans que cela n’entraîne des destructions catastrophiques et irréversibles de notre environnement.

Comprenons enfin que les combats contre le réchauffement climatique et contre la pauvreté et la malnutrition sont intimement liés et qu’on ne gagnera pas l’un, sans gagner l’autre…

René TRÉGOUËT

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

e-mail : tregouet@gmail.com

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