RTFlash

Une puce pour détecter le cancer

Des chercheurs de l'Université de Toronto ont développé une puce capable de déterminer si un patient est atteint d'un cancer et la gravité de la maladie. Aujourd'hui, il faut une salle remplie de supercalculateur pour analyser les échantillons et les tests prennent du temps. Or, les résultats des scientifiques canadiens, qui ont été publiés dans la célèbre revue Nature Nanotechnology, sont très prometteurs puisqu'ils permettent la création d'une puce aussi grande que le bout d'un doigt et suffisamment précise pour déterminer le type de cancer et le stade de sa formation, en seulement une demi-heure.

Les enjeux de ce genre de technologie sont énormes et on imagine déjà des outils aussi grands que des smartphones et capables de faire des tests rapides. En plus de réduire les coûts liés à des analyses en laboratoire, les médecins auraient un moyen d'effectuer un premier diagnostic rapide et de prescrire les traitements qui s'imposent sans perdre de temps.

La puce est constituée de nanofils équipés de capteurs capables de détecter les biomarqueurs cancéreux, qui sont en fait des molécules biologiques indiquant la présence et la progression de la maladie. Les chercheurs se sont principalement concentrés sur le cancer de la prostate, mais affirment que la puce pourrait, à terme, aussi détecter le VIH ou la grippe porcine.

Le circuit intégré en question rentre maintenant dans la phase ingénierie, c'est-à-dire qu'il va falloir essayer de le produire en masse dans des usines existantes, ce qui ne sera pas une mince affaire. Il est donc beaucoup trop tôt pour parler de commercialisation, mais il s'agit d'une étape très importante dans la lutte contre le cancer.

PPC

Noter cet article :

 

Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Recommander cet article :

back-to-top