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La pollution à l'ozone et aux particules fines augmente le risque d'accidents cardiaques

Des chercheurs de l'Université Rice à Houston ont montré qu'il existait un lien direct entre le niveau de pollution de l'air à l'ozone et la fréquence des accidents cardiaques.

Dans cette étude, les auteurs ont analysé huit années de données portant sur la qualité de l'air et 11 000 cas d'accidents cardiaques enregistrés par les services médicaux d'urgence de Houston. Ils ont alors pu établir une nette corrélation entre ces arrêts cardiaques hors hôpital et l'exposition aux particules fines (particules en suspension inférieures à 2,5 microgrammes) et à l'ozone.

Les chercheurs ont constaté qu'une augmentation quotidienne moyenne de 6 microgrammes par jour des particules fines par m3 augmentait le risque d'accident cardiaque de 5 %. L'augmentation du niveau d'ozone de 20 parties par milliard pendant une à trois heures augmentait également le risque d'accident cardiaque dans les mêmes proportions.

En revanche, cette étude n'a pas montré de liens entre l'exposition au dioxyde d'azote, au dioxyde de soufre et au monoxyde de carbone et un risque accru de pathologie cardiaque.

Cette étude devrait pourvoir permettre une meilleur prévention et une prise en charge plus efficace des accidents cardiaques dus à la pollution, ce qui constitue un enjeu médical majeur quand on sait que chaque minute sans assistance diminue de 10 % les chances de survie pour une personne victime d'un accident cardiaque et que seule une personne sur 30 peut être sauvée sans intervention médicale, après un accident cardiaque.

Ces travaux vont également inciter les états fédérés à atteindre les normes fédérales prévues pour la concentration de l'ozone : 75 parties par milliard.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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