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Polluants alimentaires et obésité : un lien révélé

Selon une étude de l'Inserm, réalisée par le Laboratoire Lyonnais de Recherche spécialisé dans les domaines « cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition », un certain nombre de polluants alimentaires pourraient provoquer des troubles métaboliques ou les aggraver, notamment dans le cadre d'une alimentation trop grasse.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont soumis des souris rendues obèses à un régime permanent dans lequel était introduit un cocktail de polluants mélangeant de très faibles doses de dioxine, PCB, Bisphénol A et phtalates.

Les scientifiques ont alors pu constater que ces souris présentaient des perturbations métaboliques spécifiques, en fonction de leur sexe. Ces altérations sont en effet plus importantes chez les femelles et se traduisent par une aggravation de l’intolérance au glucose associée à l’obésité ainsi qu’une altération de la voie œstrogénique.

Les chercheurs ont pu montrer, par des tests de tolérance au glucose et de sensibilité à l’insuline, que ce régime modifiait l'expression de certains gènes qui jouent un rôle clé dans le métabolisme de l'énergie.

Chez les femelles, ce régime se traduit par une aggravation de l’intolérance au glucose ainsi qu’une altération de la voie des œstrogènes. Chez les mâles, cette association d'une alimentation grasse et de polluants provoque un dérèglement du métabolisme des lipides et du cholestérol. Fait intéressant, ces altérations ont lieu sans qu'il y ait modification du poids entre les souris exposées et non exposées aux polluants.

Compte tenu de ces observations, cette étude émet l'hypothèse d'un lien entre l’intolérance au glucose observée et l’altération de la signalisation par les estrogènes, qui jouent un rôle de protection avérée contre les maladies métaboliques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

FASEBJ

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