Les particules d’aérosols augmentent les précipitations
- Tweeter
-
-
0 avis :
Une étude américaine vient de montrer que l'augmentation de la concentration d'aérosols dans l'atmosphère entraîne une hausse des précipitations dans certaines parties du monde et pourrait fournir des indices essentiels pour les futures prévisions météorologiques. Une meilleure compréhension des régimes des précipitations aiderait les scientifiques à mieux prévoir les changements de tendance dans le climat. Les aérosols peuvent être produits par la combustion du gaz ou du charbon, des processus industriels et agricoles ou par des feux de forêts.
Tout en étant dangereux pour la santé humaine, ils sont accusés d’être responsables de la pollution de l’air ainsi que du brouillard et de la fumée. « Pour un certain nombre de raisons, l’augmentation de l’abondance des aérosols est associée à l’intensification locale des taux de précipitation » indique l’étude publiée dans le journal Nature Geoscience, par des scientifiques de l’Institut Weizmann, de la NASA et d’autres institutions. « La relation est apparente au-dessus des océans et des terres, et dans les tropiques, les sous-tropiques et les latitudes moyennes » ajoute l’étude, qui s'applique à de grandes parties de plusieurs continents tels que l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Asie.
Une étude distincte réalisée en novembre dernier avait également montré que les aérosols augmentaient la fréquence des précipitations. Les scientifiques pensent que les éruptions volcaniques importantes, qui rejettent du dioxyde de souffre dans l’atmosphère, ont par exemple conduit à une augmentation des précipitations. Une autre incertitude dans les prévisions climatiques futures concerne le rôle des aérosols dans la formation des nuages.
Les scientifiques pensent que les nuages peuvent être changés par les particules d’aérosols qui agissent comme des graines dans la formation des nuage et de la glace, influençant ainsi la façon dont les nuages se forment. La formation de nuages plus lourds pourrait refroidir les températures à la surface de la Terre en réfléchissant une lumière noire dans l’espace. « Un pré requis à la prévision de la variabilité des précipitations est la compréhension de la façon dont les nuages producteurs de pluie répondront à un environnement changeant » indique l’étude. En utilisant des données satellites, les scientifiques ont trouvé la preuve que les aérosols intensifiaient vraiment les nuages. « Nous avons également découvert que l’augmentation des niveaux d’aérosols était associée à l’augmentation de l’altitude maximum des nuages » ont-ils indiqué.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Décarboner l’UE nécessiterait 2,2 % des terres, selon une étude
L'Union européenne dispose-t-elle d'assez de terres disponibles pour décarboner son territoire avec des panneaux solaires et des éoliennes ? Une nouvelle étude du Bureau européen de l’environnement ...
Les calottes glaciaires bien plus sensibles au réchauffement climatique que prévu
Une étude de l'Université de Durham a montré que la montée du niveau des océans pourrait bien se poursuivre, même si le réchauffement planétaire ne dépasse pas 1,5°C. Le niveau des océans a augmenté ...
Utiliser la biomasse pour produire de l’eau potable à partir de l’air ambiant
Des chercheurs de l’université du Texas à Austin ont mis au point un procédé qui permet d'utiliser de la biomasse pour extraire de l’eau potable à partir de l’air libre. Ce nouveau système ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 82
- Publié dans : Climat
- Partager :