Vivant
Parkinson : un espoir contre les tremblements
- Tweeter
-
-
0 avis :
Deux équipes françaises du CNRS et de l'INSERM, et un groupe de chercheurs allemands, viennent de mettre au point un traitement susceptible de lutter contre les troubles motrices très invalidantes qui affectent les parkinsoniens : les dyskinésies. Celles-ci se traduisent notamment par des mouvements involontaires lents et incontrôlés, des tremblements, une rigidité et des troubles de la démarche. Elles apparaissent très fréquemment chez les patients traités à la L-dopa, un des principaux traitements disponibles. A partir d'un travail réalisé sur des singes, les auteurs ont découvert qu'un récepteur (D3) particulier à la dopamine contribuait à l'apparition de ces dyskinésies. Ils ont ainsi mis au point une molécule - BP897 - qui « permet de maintenir la stimulation du récepteur D3 à un niveau contrôlé ». Le résultat a été frappant : les singes parkinsoniens traités avec une combinaison de L-dopa et de BP897 ont ainsi vu disparaître leurs troubles moteurs. Des études cliniques sont d'ores et déjà programmées chez l'homme. Mais « dès à présent, le modèle expérimental choisi (...) tend à suggérer que cette molécule pourrait être un candidat sérieux pour lutter contre les dyskinésies ».
INSERM : http://www.inserm.fr/
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :

Cancer du sein : la radiothérapie remise en question par les avancées thérapeutiques
Faut-il encore irradier après mastectomie ? Une étude sur 1600 patientes à risque intermédiaire montre que la radiothérapie n'améliore pas la survie. Une incitation à personnaliser les décisions. La ...

La Grande Bretagne lance en première mondiale la vaccination contre la gonorrhée
« L’Angleterre va devenir le premier pays au monde à vacciner sa population contre la gonorrhée, une infection sexuellement transmissible (IST) » selon la BBC. Face aux 85 000 cas dénombrés en 2023, ...

Cancer du sein : une étude remet en cause l’utilité de la chimiothérapie après 70 ans
Une étude d’Unicancer et de l’Institut Curie interroge sur le recours à la chimiothérapie pour les femmes atteintes d’un cancer du sein hormonodépendant âgées de 70 ans et plus. Avec un faible ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 72
- Publié dans : Médecine
- Partager :