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Un os synthétique stimule la régénérescence osseuse chez des animaux

Des chercheurs américains ont mis au point, avec une imprimante, un os synthétique composé d'un bio-matériau malléable et résistant qui stimule la régénérescence osseuse naturelle chez des animaux de laboratoire, montre une étude prometteuse pour la chirurgie réparatrice.

Cette découverte ouvre la voie à des implants et prothèses bon marché pour traiter un ensemble de blessures osseuses, dentaires mais aussi pour la chirurgie plastique. Les chercheurs ont ainsi pu réparer avec succès une blessure à la colonne vertébrale en favorisant la fusion des vertèbres chez des rats et une malformation crânienne chez un singe. Le trou dans le crâne de ce macaque rhésus s'est refermé en seulement quatre semaines sans aucun signe d'infection ou d'effets secondaires.

À la différence des autres greffes osseuses synthétiques existantes, ce nouveau matériau est à la fois élastique et très solide. Il peut aussi être découpé facilement, assurent les chercheurs. Il est en outre capable de régénérer des tissus osseux naturels sans avoir à y ajouter des substances pour favoriser la croissance de l'os et peut aisément être mis en place dans un bloc opératoire. "Ces travaux représentent ce qui pourrait être la prochaine percée en orthopédie, et chirurgie cranio-faciale et pédiatrique quand il s'agit de réparer et de régénérer des os", a estimé Ramille Shah, professeur adjointe de science des matériaux et de chirurgie à l'Université Northwestern (Illinois, nord), qui a dirigé cette étude.

Dans ces recherches, "l'encre" utilisée pour l'imprimante 3D est un mélange d' l'hydroxyapatite, le principal composant minéral des tissus osseux et d'un liant à base de polymère, un plastique, qui est aussi bio-compatible et bio-résorbable. Autrement dit, une fois implanté dans des animaux de laboratoire, ce nouvel os synthétique se fond rapidement dans les tissus environnants, tout en stimulant la régénération de l'os naturel. Les premières applications cliniques pourraient être possibles dans les cinq ans, espèrent ces chercheurs.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

STM

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